Une étude affirme que le virus SARS-CoV-2 reste dans le sang pendant plus d’un an
Deux études récentes fournissent de nouvelles informations sur la façon dont le virus SARS-CoV-2 interagit avec notre corps. Une étude américaine a identifié le virus dans le sang des patients 14 mois après l’infection. Dans le même temps, des scientifiques italiens affirment que notre système immunitaire est capable de reconnaître de nouvelles variantes du virus.
Une seule contamination suffit, et le virus à l’origine de l’infection au Covid reste dans notre sang pendant plus d’un an, selon ScienceDaily. La découverte a été rendue publique par des chercheurs de l’Université de Californie à San Francisco.
D’une autre recherche, cette fois italienne, vient une deuxième découverte : grâce à sa mémoire, notre système immunitaire est capable de reconnaître de nouvelles variantes du virus.
Le virus SARS-CoV-2 reste dans le sang même deux ans
Au début de la pandémie, on pensait que la maladie était transitoire. Mais un nombre croissant de patients, même ceux qui étaient auparavant en bonne santé, ont continué à présenter des symptômes tels que confusion mentale, problèmes digestifs et vasculaires pendant des mois, voire des années.
Pour évaluer la situation, les chercheurs ont examiné des échantillons de sang de 171 patients infectés par le virus SARS-CoV-2. En utilisant un test ultrasensible pour la protéine Spike, ils ont constaté qu’elle était toujours présente même 14 mois plus tard chez certaines personnes. De plus, il a été constaté que parmi ceux qui arrivaient à l’hôpital à cause du Covid, la probabilité de détecter des antigènes viraux était double.
Système immunitaire est capable de reconnaître les nouvelles variantes du SRAS-CoV2
Dans le même temps, une équipe de scientifiques de l’hôpital San Raffaele de Milan est parvenue à un deuxième résultat, qui ouvre de nouvelles frontières dans la lutte contre le virus. La recherche, menée sur des modèles expérimentaux, a établi que, grâce à sa mémoire, le système immunitaire est capable de reconnaître de nouvelles variantes du SRAS-CoV2. Les lymphocytes T activés par une vaccination ou une infection antérieure jouent un rôle important dans cette reconnaissance.
D’autres études sont nécessaires pour déterminer l’impact de la persistance virale et développer des traitements efficaces contre le Covid long.
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2024-03-16 17:36:19
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