Une étude révèle combien la durée de l’exercice réduit le risque de démence, d’accident vasculaire cérébral, de maladie de Parkinson, de dépression et d’anxiété

2024-08-21 17:09:56

Effectuer exercice physique a régulièrement des bénéfices sur la santé cérébrale, comme le démontrent bon nombre d’études. Cependant, il n’était pas clair si le modèle de ce que l’on appelle «guerrier du week-end‘, caractérisé par une activité physique modérée à vigoureuse concentré en 1 ou 2 joursça suffit. Nouvelle recherche, publiée dans la revue ‘Vieillissement de la nature‘, a observé que le modèle d’activité du week-end est associé aux mêmes faibles risques de démence, d’accident vasculaire cérébral, de maladie de Parkinson, de troubles dépressifs et d’anxiété que l’activité physique régulière.

Les chercheurs ont mené une étude de cohorte prospective incluant 75 629 participants à la biobanque britannique avec des données d’accélérométrie validées. Les individus ont été classés en trois modèles d’activité physique en utilisant les seuils des lignes directrices actuelles : inactif (

Les scientifiques ont observé que ceux qui pratiquaient une activité physique régulière réduisaient de 28 % leurs risques de souffrir d’anxiété et de dépression par rapport à ceux qui étaient inactifs. Les « guerriers du week-end » ont vu leur risque de démence réduit de près d’un quart (23 %), ont réduit leur risque d’avoir un accident vasculaire cérébral de 13 % et celui de la maladie de Parkinson de près de moitié (49 %) par rapport à ceux qui étaient inactifs.

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Les participants, âgés en moyenne de 62 ans, portaient au poignet des appareils numériques semblables à bracelets d’activité ou montre intelligente. Près d’un tiers (32,2 %) se considèrent comme inactifs, 28,2 % font régulièrement de l’exercice et 39,6 % se considèrent comme des « guerriers du week-end ».

“Nos résultats mettent en évidence le modèle d’activité du week-end comme une alternative possible aux stratégies d’intervention préventive, en particulier pour ceux qui ne peuvent pas maintenir leurs routines d’activité quotidienne”, écrivent les auteurs.

Les chercheurs ont également reconnu que l’étude présentait « plusieurs limites », notamment le fait qu’elle n’incluait que des participants âgés de 43 à 79 ans. “Il convient d’être prudent lors de la généralisation de ces résultats à des populations situées en dehors de la tranche d’âge spécifique, comme les personnes âgées de 80 ans ou plus”, préviennent-ils.



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