Une étude révèle un mécanisme derrière le traitement de la mémoire de la peur

Une étude innovante, à paraître dans Communications naturelles le 21 octobre 2024, révèle le mécanisme derrière deux effets apparemment contradictoires des souvenirs de peur : l’incapacité d’oublier mais la difficulté de se souvenir. Menée par des chercheurs de Sony Computer Science Laboratories, Inc., d’ATR Computational Neuroscience Laboratories et de l’Université de Tokyo, l’étude montre comment les expériences de peur sont initialement mémorisées comme de larges souvenirs associatifs, mais, au fil du temps, s’intègrent dans des souvenirs épisodiques avec une mémoire plus spécifique. chronologie.

Les chercheurs ont mené des expériences en utilisant l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) et des algorithmes d’apprentissage automatique pour suivre l’activité cérébrale alors que les participants subissaient des événements menaçants simulés, comme un accident de voiture. Ils ont découvert qu’immédiatement après un événement provoquant la peur, le cerveau s’appuie sur des souvenirs associatifs, généralisant la peur quelle que soit la séquence des événements. Cependant, le lendemain, le cortex préfrontal dorsolatéral reprend un rôle initialement dirigé par l’hippocampe pour intégrer la séquence de l’événement dans la mémoire de la peur, réduisant ainsi la portée de la peur.

L’étude souligne également que les personnes très anxieuses, qui courent un plus grand risque de souffrir du SSPT, peuvent avoir des difficultés avec cette intégration de la mémoire. Leurs cerveaux présentent une intégration plus faible des souvenirs épisodiques temporels à travers le cortex préfrontal dorsolatéral, ce qui peut conduire à une peur persistante et accablante liée à des signaux associatifs. Cette idée ouvre de nouvelles voies pour les interventions sur le SSPT en ciblant la capacité du cerveau à intégrer les souvenirs épisodiques après un traumatisme.

Ce rééquilibrage dépendant du temps entre les régions du cerveau peut expliquer pourquoi certaines personnes développent un syndrome de stress post-traumatique alors que d’autres ne le font pas.

Dr Ai Koizumi, dernier auteur de Sony Computer Science Laboratories, Inc.

Les résultats de l’étude ont le potentiel de remodeler notre compréhension du SSPT et du traitement de la mémoire de la peur, offrant ainsi de nouvelles perspectives pour développer des interventions plus efficaces.

Source:

Groupe de laboratoire de recherche sur la communication et l’information cérébrale ATR

Référence du journal :

Cortese, A., et coll. (2024). Arbitrage neuronal dépendant du temps entre les souvenirs de peur associatifs et épisodiques. Communications naturelles. est ce que je.org/10.1038/s41467-024-52733-4.

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