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Une étude révèle une prévalence élevée d’interactions médicamenteuses chez les adultes prenant du Paxlovid

Une étude révèle une prévalence élevée d’interactions médicamenteuses chez les adultes prenant du Paxlovid

Les adultes traités avec Le nirmatrelvir-ritonavir (Paxlovid) pour leurs infections au COVID en ambulatoire au cours des premiers mois de la variante Omicron présentait une prévalence élevée d’interactions médicamenteuses, ont rapporté hier des chercheurs canadiens dans PLOS Un.

Dans son conseils cliniques, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) exhortent les prestataires de soins de santé à être conscients des critères d’éligibilité du Paxlovid et du potentiel d’interactions médicamenteuses. Le médicament comporte un avertissement encadré concernant les interactions médicamenteuses importantes. Traitement des lignes directrices des National Institutes of Health exhortent les cliniciens à examiner attentivement les médicaments des patients, mais ajoute que de nombreux médicaments couramment utilisés peuvent être administrés en toute sécurité, malgré le potentiel d’interaction.

Pour l’étude, ils ont évalué 637 patients consécutifs à qui Paxlovid a été prescrit dans une clinique de Toronto entre le 3 mars 2022 et le 20 septembre 2022. L’âge médian était de 70 ans et le nombre médian de facteurs de risque de maladie grave était de deux, avec 45 % ayant des conditions immunodéprimées. La plupart (82 %) des patients avaient reçu au moins trois doses de vaccin contre la COVID.

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Les patients plus âgés présentaient des niveaux d’interaction plus élevés

Environ 95 % des patients ont terminé leur traitement Paxlovid de 5 jours, et 68 % ont signalé une résolution complète des symptômes au bout de 28 jours. Soixante (11 %) des patients présentaient des symptômes de rebond. Seuls 3,3 % des patients ont été hospitalisés, dont 1,2 % liés au COVID. Aucun décès connu n’a été signalé.

Le nombre médian de médicaments concomitants était de sept. Les chercheurs ont découvert que 70 % avaient eu au moins une interaction médicamenteuse (IDD), ce chiffre passant à 82 % chez les patients âgés de 70 ans et plus. La plupart des DDI nécessitaient une intervention clinique, la plupart nécessitant l’assistance d’un pharmacien. Les médicaments les plus couramment impliqués dans les événements DDI étaient les médicaments cardiovasculaires et ceux contre l’hyperplasie bénigne de la prostate, suivis des médicaments du système nerveux central et des agents antithrombotiques oraux.

Les événements indésirables n’ont pas eu d’impact sur l’observance

Les chercheurs ont également constaté un taux élevé d’effets indésirables liés aux médicaments, soit 62 %, tout en soulignant que les effets n’incitaient généralement pas les patients à arrêter le traitement par Paxlovid. Les plus courants étaient un mauvais goût persistant dans la bouche (dysgueusie) et une diarrhée.

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L’équipe a déclaré que Paxlovid continue d’être un pilier pour traiter le COVID léger chez les personnes à risque de maladie grave et que les résultats de l’étude soulignent la nécessité de gérer les interactions médicamenteuses pour les patients prenant Paxlovid. Ils ont exhorté les prescripteurs à être conscients de la forte prévalence réelle des DDI et des événements indésirables, ainsi que des stratégies permettant de les atténuer, ce qui, selon eux, contribue à soutenir l’observance du traitement.

2023-10-20 22:35:44
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