Une étude suggère que le travail posté augmente le risque d’éjaculation précoce chez les hommes

Il a déjà été démontré que les troubles du sommeil liés au travail posté (TSTP) et le travail posté affectent la sécrétion de plusieurs hormones et neurotransmetteurs associés à l’éjaculation précoce (EP). Cependant, il manque encore des recherches sur l’influence spécifique des TSTP et du travail posté sur l’EP.

Une récente Santé publique BMC L’étude explore la relation entre le SWSD, le travail posté et l’éducation physique.

Étude: Association entre le travail posté, les troubles du sommeil liés au travail posté et l’éjaculation précoce chez les travailleurs de sexe masculin. Crédit photo : KANGWANS / Shutterstock.com

Travail posté et santé reproductive masculine

Pour augmenter la productivité, un nombre croissant d’usines ont adopté un système de travail posté 24 heures sur 24. Certaines professions, comme celles de policiers et d’infirmières, nécessitent également un personnel travaillant 24 heures sur 24.

Les rythmes circadiens individuels peuvent être perturbés si les travailleurs alternent entre les quarts de jour et de nuit, ces derniers étant plus susceptibles de souffrir de troubles du sommeil. Ces troubles se caractérisent par de l’insomnie, de la somnolence ou les deux et ont divers effets néfastes sur la santé physique et mentale de la personne concernée.

Les effets indésirables du syndrome du sommeil paradoxal chez les hommes incluent une baisse du taux de testostérone et un risque accru d’hypogonadisme, qui a été associé à l’éjaculation précoce et affecte négativement la capacité de reproduction et la fonction érectile. À ce jour, il n’existe toujours pas de recherche sur l’impact des troubles du sommeil et du travail posté sur l’éjaculation précoce et la régulation de l’éjaculation masculine.

À propos de l’étude

Les chercheurs de l’étude actuelle ont émis l’hypothèse que les troubles du sommeil et le travail par équipes influencent indirectement l’apparition de l’EP par le biais de la sécrétion de neurotransmetteurs centraux et augmentent le risque d’autres maladies. L’étude actuelle s’appuie sur des études antérieures rapportant que l’EP est influencée par diverses hormones et neurotransmetteurs, dont la dopamine et la sérotonine, qui sont, à leur tour, affectés par la durée et le rythme du sommeil.

Un échantillon représentatif de 1 239 personnes de plusieurs régions de Chine a été recruté pour participer à l’étude entre avril et octobre 2023. L’échantillon comprenait 399 travailleurs postés, 148 ayant déclaré souffrir de SWSD et 840 travailleurs non postés.

Un questionnaire SWSD a été utilisé pour évaluer la qualité du sommeil des participants. Les scores de l’outil de diagnostic de l’éjaculation précoce (PEDT) et de l’inventaire international de la fonction érectile (IIEF-5) ont également été utilisés pour évaluer respectivement le contrôle éjaculatoire et la fonction érectile. Des modèles de régression linéaire ont été utilisés pour estimer et prendre en compte les facteurs de confusion afin d’identifier les facteurs de risque spécifiques associés à l’EP.

Résultats de l’étude

Des scores PEDT plus élevés ont confirmé l’hypothèse selon laquelle les hommes travaillant par équipes, en particulier ceux souffrant de troubles du sommeil, étaient plus susceptibles de signaler des problèmes d’EP que les travailleurs non postés. Le travail posté de moins d’un an n’a pas eu d’impact significatif sur l’EP, alors que le travail posté de plus d’un an a augmenté significativement le risque d’EP, cet effet étant beaucoup plus fort après trois ans de travail posté.

Les jeunes hommes étaient plus susceptibles de travailler par équipes que les hommes plus âgés ou d’âge moyen. Cette observation renforce les inquiétudes concernant la santé reproductive des jeunes hommes travaillant par équipes et souffrant de troubles du sommeil.

Plusieurs facteurs de risque ont été identifiés pour l’EP, notamment moins de six heures de sommeil par jour, l’anxiété, la dépression, la consommation fréquente d’alcool, le diabète, l’hyperlipidémie et la dysfonction érectile. L’EP était également plus susceptible de survenir chez les hommes en surpoids et les personnes de plus de 45 ans.

Une analyse de régression multifactorielle a été utilisée pour intégrer tous les facteurs de risque aux réalités cliniques afin de quantifier avec précision l’impact de chaque facteur de risque sur l’EP. Des variables telles que les facteurs de risque d’EP mentionnés ci-dessus ont été incluses pour construire un nomogramme permettant de prévoir les incidents d’EP. À l’avenir, les cliniciens pourraient utiliser ce modèle très spécifique et sensible pour attribuer des scores de risque aux patients.

Mécanismes impliqués dans le trouble du spectre autistique et l’éducation physique

Les changements métaboliques peuvent entraîner des troubles psychologiques et mentaux, qui influencent la sécrétion de neurotransmetteurs centraux. La sécrétion de neurotransmetteurs et les rythmes circadiens peuvent également être affectés par le syndrome du sommeil paradoxal et le travail posté.

Les troubles du sommeil et le travail posté ont un impact négatif sur la sécrétion d’insuline et de glucagon, ce qui interrompt l’homéostasie métabolique et augmente le risque de maladies cardiovasculaires, dont beaucoup sont également des facteurs de risque d’EP. Les troubles du sommeil et le travail posté peuvent également avoir un impact sur les changements d’hormones stéroïdes dans l’organisme, augmenter le risque d’hypogonadisme et potentiellement altérer la fonction érectile, autant de changements biologiques qui peuvent affecter directement ou indirectement le développement de l’EP.

Néanmoins, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour élucider les mécanismes par lesquels les troubles du sommeil affectent l’EP.

Conclusions

Les résultats de l’étude confirment l’impact négatif du travail posté et du travail à temps partiel sur l’éducation physique, les risques d’éducation physique augmentant à mesure que la durée du travail posté augmente.

L’une des limites de l’étude actuelle est l’utilisation du questionnaire SWSD pour évaluer la qualité du sommeil des participants, qui peut être moins précis que les résultats objectifs d’une surveillance polysomnographique. Les chercheurs n’ont pas non plus pris en compte l’effet de divers facteurs physiques et chimiques auxquels les individus sont exposés pendant le travail posté.

2024-07-08 03:42:00
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