La nouvelle survient alors que les ambulanciers paramédicaux de Montréal commencent de nouvelles tactiques de pression.
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Les ambulanciers paramédicaux de Montréal affirment que les pénuries de personnel sont à blâmer après qu’une ambulance a mis sept heures à répondre au cours de la fin de semaine à un appel impliquant une femme de 91 ans décédée avant leur arrivée.
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Le porte-parole d’Urgences-santé, Stéphane Smith, a déclaré que le service avait reçu un appel au sujet d’une femme qui est tombée et s’est blessée à la jambe, ajoutant que l’appel était classé en priorité 4, ce qui n’est pas considéré comme urgent.
Il a dit que l’état de la femme était réévalué toutes les heures et n’avait pas changé, mais au moment où les ambulanciers sont arrivés dimanche matin, elle était morte.
TVA a rapporté que la femme s’appelait Thérèse Pardiac et qu’elle avait des problèmes cardiaques. Le diffuseur a cité la belle-fille de Pardiac, qui a déclaré que l’appel au 911 concernait une possible fracture de la hanche et que l’homme de 91 ans souffrait en attendant l’ambulance.
Smith a déclaré que les nuits de week-end en été sont particulièrement difficiles pour les ambulanciers paramédicaux en raison du volume élevé d’appels, ajoutant que près de la moitié des postes d’ambulanciers paramédicaux dans la ville ne sont pas pourvus.
Il a dit qu’Urgences-santé s’attend à ce que 16 autres ambulanciers paramédicaux rejoignent bientôt le service, mais ce n’est «jamais assez».
La nouvelle survient alors que les ambulanciers paramédicaux de Montréal entament de nouvelles tactiques de pression pour protester contre ce que leur syndicat qualifie de conditions de travail inacceptables causées par une pénurie de personnel.
