Une femme reçoit 50 000 € après qu’un collègue a tenté de baisser son pantalon devant ses collègues

Une femme reçoit 50 000 € après qu’un collègue a tenté de baisser son pantalon devant ses collègues

Une femme qui a subi “une détresse et un traumatisme extrêmes” après qu’un collègue masculin ait tenté de baisser son pantalon dans un bureau ouvert a reçu plus de 50 000 € de la part de la Commission des relations sur le lieu de travail.

Ordonnant la somme maximale possible au travailleur, la commission a constaté que Deadline Direct Ltd, agissant sous le nom de Deadline Couriers, n’avait pas mis en place de mesures de prévention du harcèlement avant que l’agression sexuelle ne se produise.

Entendue par l’officier d’arbitrage du WRC, Breiffi O’Neill, la commission a été informée qu’en mai 2021, la plaignante, Charlotte O’Brien, une employée de bureau de Deadline Direct Ltd, était appuyée contre un mur, les mains pleines, lorsqu’un collègue masculin, a fait référence à alors que M. X, s’est approché derrière elle et a essayé de baisser son pantalon devant plusieurs autres collègues masculins.

Selon Mme O’Brien, M. X a ensuite mimé et plaisanté sur ce qu’il avait fait à d’autres travailleuses alors qu’aucun collègue masculin n’assistait la plaignante, le harcèlement faisant suite à une série de commentaires faits pendant plusieurs mois par M. X concernant Mme O ‘Le poids et l’apparence de Brien.

Mme O’Brien a ajouté qu’elle avait signalé l’incident au responsable de jour, qui ne lui avait pas dit de rentrer chez elle, lui disant plutôt qu’il faudrait le signaler au PDG, M. X toujours à sa place n’ayant pas été informé de partir au moment où Mme O’Brien est revenue à l’étage.

La plaignante a également déclaré qu’elle avait été informée que l’affaire était “très grave” et qu’une enquête serait terminée d’ici le 10 juin 2021, cependant, au 15 juin, l’affaire n’avait pas encore été résolue, ce qui a conduit l’entreprise à s’excuser. à Mme O’Brien.

Le 17 juin, Mme O’Brien a commencé une période de congé de maladie en raison de l’agression, mais l’intimé a cessé de la payer après quelques semaines. Lorsqu’elle a demandé pourquoi, elle a reçu une réponse ce jour-là lui demandant quand elle reviendrait au travail car elle avait été payée “de bonne foi depuis plusieurs semaines”. Le 2 juillet, Mme O’Brien a été officiellement interrogée par le comptable de l’entreprise, Austin Bergin.

Mme O’Brien a signalé l’incident au Gardai et a consulté un conseiller, restant inapte au travail.

Représenté par M. Sean D. Foley de Century Law, le courrier de Dublin a accusé Mme O’Brien de ne pas s’être pleinement engagée dans le processus de règlement des griefs, à savoir à la fois le processus de médiation et l’enquête sur sa plainte d’agression sexuelle.

L’intimé a ajouté que le processus d’enquête a été « compliqué par le fait que la plaignante n’a pas communiqué avec l’enquêteur, son refus de s’engager dans un processus de médiation et par la réticence de M. X à fournir des preuves à l’enquête avant qu’il ait démissionné de son poste ».

Officier d’arbitrage, M. O’Neill a également ajouté qu’il était “bizarre” que l’entreprise suggère une médiation au lieu d’une enquête, compte tenu de l’allégation d’agression sexuelle grave, M. Bergin étant décrit par M. O’Neill comme n’ayant aucune expertise. dans ces affaires ou avaient mené des enquêtes similaires dans le passé.

Lors de l’audience, le comptable de l’entreprise, M. Bergin est parti avant la fin, expliquant qu’il ne se rendait pas compte que “cela prendrait autant de temps”.

Représentant la société, M. Foley a déclaré qu’aucune allégation antérieure n’avait été faite contre M. X avant mai 2021 et qu’un tel incident “unique” “n’aurait pas pu être raisonnablement prévu”.

Dans sa décision, M. O’Neill a conclu que le manuel de l’entreprise ne présentait aucune preuve d’une politique claire et distincte en matière de harcèlement sexuel, ajoutant que le défendeur n’avait pas réfuté le cas prima facie de discrimination établi par le plaignant.

M. O’Neill a ajouté que Mme O’Brien avait fait ce qui lui avait été demandé dans l’enquête de l’entreprise et qu’elle avait présenté “des preuves non contredites et totalement crédibles” à la WRC.

M. O’Neill a condamné la société à verser l’indemnité maximale à Mme O’Brien, d’un montant total de 50 440 €.

2023-05-05 18:20:00
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