UNE FEMME SUR 10 SOUFFRE DU SOPK

Une femme sur dix, âgée de 20 à 40 ans, souffre du syndrome des ovaires polykystiques. Nous parlons de l’un des troubles endocriniens les plus courants chez les femmes. Souvent, les symptômes commencent à l’adolescence et, s’ils ne sont pas découverts et traités à temps, la maladie peut entraîner de graves complications, telles que l’infertilité ou même le cancer.

Le syndrome des ovaires polykystiques représente l’ensemble des changements cliniques et paracliniques, déterminés par un état pathologique des ovaires, qui interfère avec la fonction reproductrice normale d’une femme et a un impact sur tout le corps.

Jusqu’à présent, la cause exacte n’a pas pu être entièrement élucidée. Cependant, plusieurs facteurs de risque peuvent être énumérés qui augmentent la probabilité qu’une femme développe cette condition. Parmi les facteurs de risque, on peut citer : les antécédents familiaux, l’excès d’insuline causé par la résistance des tissus à celle-ci ou l’inflammation chronique

Avant de savoir qu’elles souffrent de ce syndrome, les femmes se présentent chez le médecin avec des troubles du cycle menstruel, de l’acné ou une pilosité excessive avec une répartition spécifique aux hommes sur le corps. Il existe également certaines maladies favorisées par le syndrome des ovaires polykystiques.

“Il y a un plus grand risque de diabète de type 2 et de dyslipidémies. Par rapport aux femmes du même âge, les femmes atteintes du SOPK ont une incidence plus élevée d’obésité, elle-même étant un facteur de risque indépendant de maladie cardiovasculaire et un risque accru de cancer de l’endomètre est signalé. L’infertilité est un problème courant chez les femmes atteintes du SOPK, étant la conséquence de cycles menstruels irréguliers. De plus, pendant la grossesse, il y a un risque plus élevé de développer un diabète gestationnel, une hypertension gravidique ou une naissance prématurée.”

Le traitement du syndrome des ovaires polykystiques diffère selon l’âge et les souhaits des patientes. Celles qui veulent une grossesse bénéficieront d’une approche complètement différente par rapport aux adolescentes ayant des règles irrégulières et de l’acné.