Une fois de plus, l’alarme de danger vient de Chine, RI doit être vigilant !

• Le Bureau national des statistiques a rapporté que l’indice des prix à la consommation (IPC) de la Chine était stable en septembre.
• L’indice des prix à la production a chuté de 2,5% sur un an, plus faible que les attentes d’une baisse de 2,4%, après une baisse de 3% en août.
• Les bas prix soulignent ce que les plus hauts dirigeants chinois ont qualifié de reprise économique « sinueuse » après que le pays soit sorti des restrictions.

Jakarta, CNBC Indonésie – Jusqu’à présent, il n’y a eu aucune nouvelle positive en provenance du Pays du Rideau de Bambou. Les données économiques n’ont montré aucun signe d’une forte reprise.Comme on le sait, la Chine est depuis longtemps un moteur de la croissance mondiale. Cependant, ces derniers temps, l’économie de l’une de ces superpuissances a ralenti, inquiétant de nombreux partis.

Le Bureau national des statistiques a rapporté vendredi (13/10/2023) que l’indice des prix à la consommation pour septembre était à 0% (d’année en année/yoy), en dessous de l’estimation médiane d’une augmentation de 0,2% selon le sondage Reuters. L’inflation est encore inférieure à celle enregistrée en août 2023, qui était de 0,1 %.

Cela suggère une reprise post-Covid inégale dans la deuxième économie mondiale qui pourrait nécessiter un soutien politique supplémentaire.

Toutefois, l’inflation sous-jacente – hors prix de l’énergie et des produits alimentaires – a augmenté de 0,8% en septembre par rapport à l’année précédente, a indiqué le bureau dans un communiqué distinct. Ce taux d’augmentation est similaire à celui enregistré en août.

Dans le même temps, l’indice des prix à la production de la Chine a chuté ou enregistré une déflation de 2,5 % par rapport à l’année précédente (en glissement annuel), plus faible que les attentes d’une déflation de 2,4 %, après une déflation de 3 % en août 2023. Cependant, la baisse des prix à l’usine a été la plus faible en sept le mois dernier. .

Les bas prix soulignent ce que les principaux dirigeants chinois ont qualifié de reprise économique « sinueuse » après que le pays soit sorti des restrictions strictes liées au Covid-19 vers la fin de l’année dernière.

La Chine est un pays très différent des autres grands pays, dont la plupart sont toujours aux prises avec une inflation élevée après que la pandémie de Covid-19 ait atteint son apogée.

Le rapport sur l’inflation d’aujourd’hui pourrait raviver les craintes selon lesquelles la Chine est au bord de la déflation. Même si les prix à la production ont connu une baisse en septembre, il s’agit tout de même de la 12e baisse mensuelle consécutive sur une base annuelle.

“L’inflation de l’IPC à zéro montre que les pressions déflationnistes en Chine constituent toujours un risque réel pour l’économie”, a déclaré Zhiwei Zhang, président et économiste en chef de Pinpoint Asset Management, cité par CNBC International.

“La reprise de la demande intérieure ne sera pas forte sans un soutien budgétaire significatif. L’impact du ralentissement du secteur immobilier sur la confiance des consommateurs continue de peser sur la demande des ménages”, a-t-il ajouté.

Pékin a ciblé son soutien politique alors même que les données économiques montrent que la croissance reste faible. La crise actuelle de la dette des deux plus grands promoteurs immobiliers de Chine affaiblit encore davantage la confiance des consommateurs.

Des prix alimentaires en baisse

La faiblesse des prix alimentaires constitue un frein majeur aux prix à la consommation en septembre 2023, bien que le Bureau national chinois des statistiques ait déclaré que cela était dû aux prix alimentaires élevés de l’année dernière.

Vendredi, des données officielles ont montré que les prix des produits alimentaires en Chine ont chuté de 3,2% en septembre par rapport à l’année précédente.

En particulier, le prix du porc, une viande de base dans l’alimentation chinoise, a plongé de 22 % le mois dernier par rapport à il y a un an. Cela s’est produit parce que les prix du bétail et de la viande ont chuté collectivement de 12,8 % et que les prix des légumes frais ont chuté de 6,4 %.

L’inflation des services était à 1,3%, son plus haut niveau depuis 19 mois, a indiqué Capital Economics.

Cela montre que le faible taux d’inflation de la Chine n’est pas dû à la faiblesse intérieure. Cela semble plutôt être lié à la surcapacité du secteur, la hausse de la demande mondiale de biens due à la pandémie s’étant inversée. L’inflation des biens de base est restée maîtrisée à 0,3% sur un an.

D’un mois à l’autre, les prix à la consommation ont légèrement augmenté de 0,2% en septembre, les prix des produits alimentaires ayant augmenté de 0,3%, soit une baisse de 0,2 point de pourcentage par rapport au chiffre d’août par rapport au mois précédent.

Les exportations et les importations continuent de baisser

La Chine a signalé une baisse de ses exportations plus faible que prévu en septembre 2023, selon les données douanières publiées vendredi (13/10/2023). En dollars américains, les exportations ont corrigé de 6,2 % (en glissement annuel) en septembre. Ce chiffre est inférieur à la correction de 7,6% prévue par les analystes du sondage. Reuters.

Les importations se sont également contractées de 6,2 % (en glissement annuel) en septembre 2023, soit un peu plus que la contraction de 6 % prévue par le sondage. Reuters.

Les exportations chinoises ont été corrigées depuis mai de cette année. Le dernier record positif d’importations sur une base annuelle a eu lieu en septembre de l’année dernière.

Le commerce de la Chine a chuté cette année en raison d’une demande mondiale atone pour les produits chinois et d’un affaiblissement de la demande intérieure. La reprise du pays après la pandémie a ralenti ces derniers mois, freinée par une crise massive du secteur immobilier.

Le Fonds monétaire international (FMI) a abaissé cette semaine sa prévision de croissance de la Chine pour 2023 de 5,2 % à 5 %, mais a maintenu sa prévision de croissance mondiale de 3 % pour cette année. L’économie mondiale a connu une croissance de 3,5% l’année dernière.

La Chine publiera ses ventes au détail de septembre le 18 octobre, ainsi que les chiffres du PIB du troisième trimestre.

Dans un contexte de tensions croissantes avec les États-Unis et l’Europe ces dernières années, la Chine a cherché à accroître ses échanges commerciaux avec ses partenaires régionaux d’Asie du Sud-Est, ainsi qu’avec les pays participant à l’initiative “la Ceinture et la Route”. La BRI est un effort mené par la Chine pour développer les infrastructures régionales telles que les ports et les chemins de fer.

Fin septembre, la Chine a déclaré avoir exploité des trains vers 217 villes dans 25 pays européens. Les marchandises transportées par chemin de fer représenteront 8 % du commerce Chine-UE en 2022, contre 1,5 % en 2016, ont annoncé les autorités chinoises cette semaine.

La Chine affirme également que les importations et les exportations avec les pays partenaires de la Ceinture et de la Route atteindront 19 100 milliards de dollars entre 2013 et 2022. avec une croissance annuelle moyenne du commerce de 6,4%.

Le troisième Forum de la Ceinture et de la Route se tiendra mardi et mercredi à Pékin. Le président russe Vladimir Poutine est attendu.

L’impact de la lenteur des exportations et des importations pour l’Indonésie

La Chine est le plus grand partenaire commercial de l’Indonésie. Le commerce total entre la Chine et l’Indonésie atteindra 133,65 milliards de dollars américains en 2022, soit une augmentation de 17,70 % par rapport à 2021. La valeur des exportations non pétrolières et gazières de l’Indonésie vers la Chine atteindra 63,5 milliards de dollars américains en 2022.

Les exportations indonésiennes vers la Chine ont atteint 65,92 milliards de dollars américains, tandis que les importations en provenance de Chine ont atteint 67,72 milliards de dollars américains. Les exportations et les importations sont les plus élevées de l’histoire. Entre janvier et mai 2023, les exportations vers la Chine ont été enregistrées à 26,41 milliards de dollars, soit une augmentation de 12,2 %. Cette valeur équivaut à 25% des exportations totales. Les importations ont été enregistrées à 25,52 milliards de dollars, soit une baisse de 2,2%.

La Banque mondiale a un jour averti que Le ralentissement économique en Chine est l’un des risques qui pourraient corriger la croissance économique de l’Indonésie. Cependant, l’impact est plus minime que dans d’autres pays de l’ASEAN, comme la Malaisie et la Thaïlande.

La Banque mondiale a également pris note l’effet d’un ralentissement simulé de 1 % en Chine se traduit par une baisse de 0,1 point de pourcentage du taux de croissance de l’Indonésie et une baisse de près de 0,6 point de pourcentage en Malaisie.

D’un autre côté, le Fonds monétaire international (FMI) avait précédemment averti que le ralentissement économique de la Chine était l’un des risques susceptibles de modifier l’orientation fondamentale des projections de croissance économique de l’Indonésie. La combinaison d’un ralentissement plus marqué que prévu du secteur immobilier, du Covid-19 et d’une réponse politique inadéquate augmente le risque d’un fort ralentissement de l’activité économique chinoise. Le FMI classe ce risque à un niveau moyen.

L’impact est un affaiblissement des exportations, une réduction des flux d’IDE et une incertitude accrue qui conduit à un investissement plus lent.

RECHERCHE CNBC INDONÉSIE

[email protected]

(aum/aum)

[Gambas:Video CNBC]