2025-03-05 17:50:00
La science progresse de façon inattendue, avec des promesses qui touchent les frontières entre la réalité et la fiction. À cette occasion, la Colossal Bioscience Company a fait connaître Votre création la plus récente: Un petit rongeur avec une fourrure longue et épaisse, baptisé comme la première dame du monde.
L’entreprise, qui a collecté des centaines de millions de dollars dans l’objectif ambitieux de revenir à la vie au mammouth Lanudo (Mammuthus primigenius), garantit que cette expérience représente une étape importante en route vers la degrés.
La souris Lanudo n’est pas un simple animal de laboratoire. Son génome a été modifié avec une combinaison de mutations de mission et d’autres déjà connues pour influencer la croissance des cheveux chez la souris. Selon le communiqué de presse du 4 mars publié par Colossal, cette réalisation est un “moment crucial” dans sa mission.
Cependant, alors que l’entreprise célèbre ses progrès, la communauté scientifique observe avec prudence, Je me demande si ce rongeur est vraiment une étape importante dans la recréation d’espèces éteintes.
Une avance révolutionnaire ou juste une souris avec plus de cheveux?
Colossal, dont la valeur marchande dépasse 10 000 millions de dollars, soutient que cette souris est une preuve tangible que le génie génétique peut récupérer les caractéristiques clés des mammouths dans d’autres organismes. Son objectif ultime est de modifier génétiquement les éléphants asiatiques (Éléphant plus grand), Les parents vivants les plus proches du mammouth, pour leur fournir des caractéristiques qui leur permettent d’habiter des écosystèmes similaires à ceux de leurs ancêtres préhistoriques.
Cependant, la communauté scientifique n’est pas si convaincue. Stephan Riesenbergexpert en édition génétique du Max Planck Institute of Evolutionary Anthropology, minimise l’importance de l’expérience: “Nous sommes très loin de créer un mammouth ou même une souris de mammut”, dit-il. À son avis, cette évolution est plus une curiosité biologique qu’une véritable avancée vers la sextisation.
Génétique et fourrure: est-ce vraiment un modèle fonctionnel?
L’équipe colossale, dirigée par la scientifique Beth Shapiro, Il a travaillé Pour identifier les gènes responsables des caractéristiques distinctives des mammouths, telles que leur fourrure épaisse, leur capacité à résister à des températures extrêmes et leurs réserves de graisse supplémentaires. Pour ce faire, Ils ont comparé les génomes de dizaines de mammouths extraits de restes fossiles avec ceux des éléphants et d’autres espèces voisines.
Dans le cadre de cet effort, les chercheurs ont édité des souris pour effectuer jusqu’à huit modifications génétiques, y compris trois mutations similaires à celles des mammouths et d’autres qui affectent la fourrure chez les rongeurs mais ne sont pas présents dans l’ADN des proboscídeos éteints. Le résultat a été une souris avec une fourrure plus longue et un ton brun doré, au lieu de la caractéristique gris foncé des souris de laboratoire.
Au-delà de l’apparence: à quel point cette ligne de recherche est viable?
L’expérience en est encore à ses débuts. Les souris sont jeunes et n’ont pas été évaluées comment ces mutations pourraient affecter leur santé à long terme, leur fertilité ou leur résistance au froid. Les chercheurs prévoient de les soumettre pour déterminer s’ils ont vraiment une meilleure adaptation aux basses températures, une caractéristique cruciale si elle est destinée à transférer ces gènes vers des éléphants à l’avenir.
Il est souligné que l’entreprise n’a pas l’intention de commercialiser ces souris, bien qu’il y ait des lignes de souris avec une fourrure similaire à la vente pendant plus de deux décennies. Un exemple est la souche laineuse du laboratoire Jackson, qui porte une mutation dans le gène FAM83G, l’un des mêmes gènes modifiés dans l’expérience colossale. Pour certains généticiens, cela réduit l’impact de la découverte, Parce que la modification des gènes déjà étudiés précédemment ne représente pas une avance perturbatrice que ce qui a suggéré.
Action
Le dilema de la désintération: pouvons-nous recréer des espèces éteintes?
Vincent LynchGéticien évolutionniste de l’Université de Buffalo, souligne qu’il est difficile de séparer les effets des mutations spécifiques des souris inspirées de mammouth. Parmi les changements introduits, seuls trois proviennent de l’étude de la génétique mammouth: une liée au métabolisme des graisses (FabP2) et deux qui affectent la structure des cheveux (KRT27 et TGFA).
À son avis, l’expérience ne conclut pas que les mutations gigantesques ont un impact biologique significatif.
Le grand inconnu reste le nombre de modifications génétiques nécessaires pour fournir un éléphant asiatique avec des caractéristiques fonctionnelles d’un mammouth. Colossal ne cherche pas à créer une réplique exacte des mammouths, Mais un organisme capable de jouer le même rôle écologique que ces géants préhistoriques autrefois occupés.
Du point de vue technique, effectuer huit modifications dans un génome n’est pas quelque chose d’extraordinaire aujourd’hui. En fait, Riesenberg et son équipe travaillent sur des méthodes pour introduire des centaines de changements génétiques dans les cellules souches humaines, afin d’étudier ce qui rend l’être humain unique par rapport aux Néandertaliens. Mais modifier le génome à cette échelle ne serait même pas créé un mammouth.
Ainsi, bien que cette expérience puisse servir de preuve de concept, elle reste une modification dans un petit organisme génétiquement éloigné de l’objectif final: un éléphant avec des caractéristiques gigantesques.
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