1. Les patients du groupe primaquine ont signalé une réduction significative du risque de parasitémie au 63e jour par rapport à ceux du groupe soins standard.
2. La majorité des événements indésirables étaient légers à modérés et aucun décès n’est lié au traitement.
Niveau d’évaluation des preuves : 1 (Excellent)
Aperçu de l’étude : Dans les zones où coexistent Plasmodium vivax et Plasmodium falciparum, il existe un risque élevé de parasitémie à P. vivax suite au paludisme à P. falciparum. Cet essai contrôlé randomisé visait à évaluer l’efficacité de l’extension des indications de guérison radicale aux patients atteints de P. falciparum, réduisant potentiellement le risque ultérieur de parasitémie à P. vivax. Le critère de jugement principal était le risque d’incidence de parasitémie à P. vivax au jour 63, tandis que les critères de jugement secondaires clés étaient la notification systématique des symptômes aux jours 2 et 7. Selon les résultats de l’étude, l’administration de primaquine à forte dose en courte durée a entraîné une multiplication par cinq. réduction de la parasitémie à P. vivax après deux mois. Même si cette étude était bien réalisée, elle était limitée par les variations potentielles des bénéfices selon les contextes endémiques.
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En profondeur [randomized-controlled trial]: Entre le 18 août 2019 et le 14 mars 2022, l’éligibilité de 500 patients a été examinée au Bangladesh, en Indonésie et en Éthiopie. Étaient inclus les patients présentant une infection simple à P. falciparum dans des zones co-endémiques à P. vivax et à P. falciparum. Au total, 495 patients (246 en intervention et 249 en contrôle) ont été inclus dans l’analyse finale. Le critère de jugement principal concernant la parasitémie à P. vivax au jour 63 a montré une réduction significative dans le groupe d’intervention (2,5 %, intervalle de confiance à 95 % [CI] 1,0-5,9) par rapport au témoin (11,0 %, IC à 95 % 7,5-15,9 ; rapport de risque [HR] 0,20, p=0,0009). En revanche, les rapports de routine sur les symptômes aux jours 2 et 7 n’ont montré aucune différence significative entre les groupes. Au cours des 42 premiers jours, des événements indésirables ont été signalés, dont 92 % étaient légers. Dans l’ensemble, les résultats de cette étude suggèrent que la primaquine à dose élevée et en traitement court est sûre et réduit considérablement le risque de parasitémie ultérieure à P. vivax, proposant ainsi des avantages potentiels pour une guérison radicale universelle.
Image : PD
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2024-01-12 02:00:55
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