Une histoire du monde en huit plaies

Une histoire du monde en huit plaies, Jonathan Kennedy (traduction : Toon Dohmen), De Bezige Bij, 366 pages, 29,99 euros.

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Dans son magnifique livre Une histoire du monde en huit plaies, Jonathan Kennedy utilise huit plaies pour expliquer le rôle énorme que les épidémies causées par des virus et des bactéries ont eu sur nos vies.

Par exemple, Homo sapiens n’a pas « gagné » contre l’Homme de Néandertal parce qu’il était plus intelligent et plus fort, mais parce que son mode de vie le rendait moins vulnérable aux malfaiteurs invisibles. Et les micro-organismes ont également eu cette influence sur l’émergence des religions mondiales ou du capitalisme. Le fait que la colonisation de l’Amérique ait été si rapide et celle de l’Afrique si lente peut également être attribué aux maladies (et au degré de susceptibilité à celles-ci), tout comme le fait que l’esclavage a été autorisé dans le sud des États-Unis, mais dans le nord n’a pas compris. Le dernier fléau auquel Kennedy s’attaque, celui de la pauvreté, ne peut échapper à l’influence de la maladie. Il explique clairement comment les maladies ont causé et renforcé la division financière à la fois au niveau mondial et national (et vice versa) et que le laissez-faire néolibéral qui a prévalu depuis l’époque de Reagan et Thatcher n’a pas de réponse à cela, à moins que l’intention ne soit la pauvreté et la maladie. .pour renforcer. Kennedy est clairement un fervent partisan de l’intervention gouvernementale, mais avec la Chine comme exemple à la fois positif et négatif, il est certainement conscient des inconvénients que cela peut aussi avoir.