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« Une insulte à l’Amérique ? » : le Parti républicain et Elon Musk fulminent à propos de la Médaille de la liberté de Joe Biden pour George Soros

by Nouvelles

L’annonce par le président américain Joe Biden des lauréats de la Médaille présidentielle de la liberté 2025 a déclenché une tempête politique. Parmi les 19 lauréats figurait George Soros, un philanthrope milliardaire célébré pour sa contribution à la démocratie et aux droits de l’homme. Son inclusion a cependant suscité de vives réactions de la part des commentateurs conservateurs, des personnalités politiques et des médias sociaux, soulignant sa réputation controversée.

Indignation des conservateurs face à l’inclusion de Soros

Le tollé a commencé lors de Fox & Friends, où l’animatrice Rachel Campos-Duffy a fait remarquer : « Joe, ceigne-toi. Aujourd’hui, Biden va remettre – comprenez ceci – à Hillary Clinton, George Soros et 17 autres personnes la Médaille présidentielle de la liberté ! Elle a ensuite qualifié Soros d’« homme le plus méchant », reflétant les critiques conservatrices de longue date de son soutien aux causes progressistes.

Le PDG de Tesla, Elon Musk, a ajouté de l’huile sur le feu, qualifiant cet honneur de « parodie » et affirmant que Soros « déteste fondamentalement l’humanité ». Sur X, Musk a publié un mème comparant Soros au personnage de Star Wars, Dark Sidious, en plaisantant : « George Soros a l’air plutôt bien ici. Ça doit être l’éclairage.

Steve Bannon, un opposant virulent à Soros, a qualifié cette reconnaissance de « signe d’honneur pour un homme qui incarne tout ce qui ne va pas dans l’administration actuelle ». La leader du GOP, Nikki Haley, a qualifié ce prix de « nouvelle gifle face à l’Amérique », remettant en question les priorités de l’administration Biden.

Un philanthrope polarisant

Soros, fondateur du Fondations pour une société ouverteest salué par ses partisans pour la promotion des droits de l’homme, de l’éducation et de la démocratie à l’échelle mondiale. La Maison Blanche a salué son parcours, depuis qu’il a survécu à la Hongrie occupée par les nazis et est devenu un champion de la justice sociale. En acceptant le prix en son nom, son fils Alexander Soros l’a décrit comme « un patriote américain qui a passé sa vie à lutter pour la liberté et les droits de l’homme ».

Cependant, les critiques affirment que Soros utilise sa richesse pour influencer les résultats politiques. Ses dons importants aux campagnes démocrates et aux procureurs progressistes lui ont valu des accusations de favoritisme politique et d’augmentation de la criminalité. À l’échelle internationale, son plaidoyer s’est heurté à des résistances dans des pays comme la Hongrie, la Russie et l’Inde, où ses initiatives sont souvent présentées comme une ingérence étrangère.

Réactions mondiales : de l’Inde aux médias sociaux

En Inde, Soros est un personnage qui divise. Au cours de la session d’hiver du Parlement, le chef du BJP, JP Nadda, a accusé le parti du Congrès d’être lié à des organisations financées par Soros, alléguant un complot visant à déstabiliser le pays. Le chef du Congrès, Mallikarjun Kharge, a rejeté ces affirmations, les qualifiant de distractions sans fondement des questions socio-économiques urgentes.

En ligne, la réaction s’est poursuivie. Donald Trump Jr a partagé une vidéo virale d’un chauffeur-livreur de pizza sauvant cinq enfants d’un incendie, en faisant remarquer : « Ce type mérite la Médaille présidentielle de la liberté, pas Soros. » Pour de nombreux conservateurs, la reconnaissance de Soros représentait une loyauté politique plutôt qu’un mérite.

Parmi les autres récipiendaires du prix figuraient l’ancienne secrétaire d’État Hillary Clinton, la légende du football Lionel Messi, la star du basket-ball Magic Johnson, l’acteur Michael J. Fox et le militant Bono. Des distinctions posthumes ont été décernées à la leader des droits civiques Fannie Lou Hamer.

Le président Biden a défendu les lauréats en déclarant : « Ces dix-neuf personnes sont de grands dirigeants qui ont apporté des contributions extraordinaires à notre pays et au monde. Ils défendent les valeurs de l’Amérique, même lorsqu’elles sont attaquées. »

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