Cher ami, cher ami,
« Éducation » sexuelle à l’école : qu’est-ce qui attend nos enfants ?
La ministre de l’Éducation nationale, Anne Genetet, a annoncé la semaine dernière la mise en place des nouveaux programmes EVARS (Éducation à la Vie Émotionnelle, Relationnelle et Sexuelle).
Pour rappel, l’éducation sexuelle a été rendue obligatoire par la loi de 2001, qui fixe 3 séances annuelles d’éducation sexuelle par classe et par tranche d’âge homogène.
Aucun programme officiel pour tous les niveaux de classe n’ayant été publié, ce sera donc bientôt le cas (plus de 20 ans après la promulgation de la loi !).
Mais sache qu’en attendant, l’objectif initial de prévention est passé au second plan, laissant place à de nouveaux défis.
Les prochaines sessions visent désormais des objectifs pédagogiques très éloignés de l’esprit de la loi de 2001.
Et c’est à cause de ce changement de paradigme que l’Éducation nationale fait courir de nouveaux risques aux enfants.
S’il n’y avait pas de programmes officiels auparavant, c’est tout simplement parce que dans la mise en œuvre, il s’agissait de prévention, de biologie et d’information sur la sexualité dès la 4e année.
Les nouveaux programmes s’étendent du CP au lycée, avec objectifs pédagogiques par cycle qui questionnent.
Elles seront appliquées dès janvier dans les établissements prêts, et au plus tard à la rentrée 2025 pour les autres, selon le ministre.
Nos travaux (rapport complet accessible gratuitement sur le site de l’association) et le livre que j’ai co-écrit avec Maurice Berger, Nicole Athéa et Régis Brunod viennent donc à point nommé pour expliquer en quoi ces séances représentent un risque pour l’enfant et l’adolescent. :
L’éducation sexuelle à l’école
Les nouvelles orientations de l’Éducation nationale en question
Il est important d’expliquer que nous sommes pour la prévention, mais contre la sexualisation précoce des enfantset que nous recherchons des informations sur la sexualité adaptées à l’âge des adolescents.
Il faut aussi rappeler que notre approche est protectrice et non militante, scientifique et non idéologique.
Notre analyse ne se situe pas au niveau de la morale mais au niveau des besoins des enfants pour grandir, sans entraver le développement psycho-affectif qui doit se faire à leur rythme.
A cette occasion, j’ai accordé une longue interview aux médias La Grande Époqueavec le journaliste Henri-Michel Thalamy.
Qui avait pris soin de lire notre livre : c’est assez rare pour être noté…
Il me semble que notre échange offre un bel aperçu des sujets suivants :
- Les dérives idéologiques de l’Education Nationale, qui mettent en danger nos enfants ;
- Pourquoi le consentement est un mythe lorsqu’il s’agit d’enfants ;
- L’influence des lignes directrices de l’OMS et de la théorie du genre sur le contenu des séances d’éducation sexuelle ;
- Les risques psychologiques pour les enfants d’un registre sexuel adulte non adapté à leur âge ;
- La place des parents et le rôle que jouent de plus en plus les écoles dans l’éducation des enfants ;
- Les ravages de la pornographie qui ne peuvent justifier l’éducation sexuelle à l’école au motif que « les ados ne sont pas choqués, ils l’ont tous vu ! »… mais pas dans le contexte scolaire, présenté comme pédagogique. Et c’est toute la question.
Découvrez dès maintenant cette interview en cliquant ci-dessous :
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