2024-03-18 18:34:00
Deux victoires et un nul en cinq matchs. Il n’y a aucun doute : l’édition n°. La 25e des Six Nations – ainsi appelée depuis 2000, lorsque l’Italie a rejoint les cinq puissances européennes historiques – était la meilleure des Azzurri. Lequel à deux autres reprises seulement (2007 et 2013) avait remporté deux succès, mais sans ajouter de nul. Et peu importe si, en raison du mécanisme de points bonus supplémentaires (voir le classement ci-dessous), l’équipe du nouvel entraîneur Gonzalo Quesada ne termine qu’à la cinquième place, précédée par l’Écosse qui a également remporté deux matches, mais a perdu les trois autres.
Mais entre-temps, l’obtention de la huitième place au classement mondial brille : cela ne s’est pas produit depuis 2007. En comparant le classement avec celui de la dernière Coupe du monde, disputée l’automne dernier, les Azzurri sont passés de la onzième à la huitième place, dépassant l’Australie, qui reste neuvième, le Pays de Galles, qui passe de la huitième à la dixième place, et les Fidji, première dixième et désormais onzième.
Bref, c’est le moment de saluer une équipe qui a su grandir au fil du tournoi. Le test final est survenu lors du dernier match, contre le Pays de Galles. Aucun problème avec le ventre plein après le match nul de Lille contre la France et la victoire à domicile contre l’Ecosse. En effet, si contre les Ecossais – après un début compliqué – l’attaque a commencé à grincer et la défense n’a pas encaissé de point pendant 50 minutes, à Cardiff les premiers points du Pays de Galles sont même arrivés après une bonne heure de jeu. Quand l’Italie était déjà à 18-0 et a su gérer sans réels soucis la tentative de remontée des Dragons, arrivant à trois points (21-24 au final) mais seulement en fin de match, définitivement hors du temps pour vraiment rivaliser le résultat.
Sur le terrain, il y avait une équipe bleue lucide, concentrée et déterminée, bien organisée dans les deux phases de jeu et capable de démontrer à plusieurs reprises des qualités individuelles, qu’il s’agisse de tacles “sauveurs” ou de breaks offensifs très profitables. La synthèse de ce qui a été vu lors de ce Six Nations, où la condition physique et technique était également soutenue par une « forme » psychologique notable.
Chaque tour a apporté sa propre petite brique de considérations, sur l’Italie et le tournoi en général. Lors de la première journée, la courte défaite à domicile contre l’Angleterre (24-27, avec trois essais à deux pour les Azzurri, menant à la mi-temps) n’a pas entièrement reflété un écart dû notamment à la supériorité aérienne des Anglais. La nette défaite de Dublin (36-0) a soulevé des questions auxquelles il n’a pas été possible de répondre immédiatement : il en fallait des preuves, et pas seulement pour l’Italie. Car, si l’Irlande semblait capable de se détacher immédiatement de tous les autres, les autres matches ont vu des « brassages » de résultats et de valeurs pas encore bien définis. En réalité, maintenant que le tournoi est terminé, on peut constater que les tourbillons ont continué (par exemple, l’Angleterre a battu l’Italie mais a ensuite perdu contre l’Écosse, vaincue ensuite par les Azzurri : et c’est là aussi le charme du tournoi) mais l’Irlande a été pas un dominateur absolu, ayant rempli le tableau avec 15 points lors des trois premiers matches, pour n’en totaliser que 5 lors des deux derniers.
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