Une Italie sans vin ? Cela coûterait 1,1% du PIB

Une Italie sans vin ?  Cela coûterait 1,1% du PIB

2024-04-14 16:11:00

Une réduction de 1,1% du PIB du pays, une production de 45,2 milliards d’euros et une valeur ajoutée de 17,4 milliards. C’est le “coût” estimé par l’Observatoire Uiv-Vinitaly et Prometeia d’une “Italie sans vin”. L’œuvre a été présentée dimanche après-midi au Vinitaly de Vérone avec la rencontre intitulée « Si vous emportez le vin d’Italie. Une plongée dans le verre à moitié vide ». L’initiative a également été organisée en réponse à la forte offensive sanitaire lancée par des organisations internationales comme l’OMS et par certains pays (strictement non producteurs) contre les boissons alcoolisées. Une offensive qui ne fait pas de distinction entre les boissons basées sur des consommations d’alcool différentes ni entre abus et consommation modérée et aux repas. Et qui discrimine surtout fortement le vin, son histoire millénaire et sa valeur identitaire pour des pays comme l’Italie où le vignoble fait partie intégrante du paysage et où la production vitivinicole (également grâce à l’œnotourisme) est le moteur du développement économique. pour des économies périphériques et des zones rurales autrement condamnées à la pauvreté et au dépeuplement.

Barolo

Le projet présenté comprend une analyse d’impact économique commandée à Prometeia et un focus de l’Observatoire Uiv-Vinitaly sur 3 – parmi tant d’autres – territoires symboliques à traction œnologique : Barolo, Montalcino et Etna, complétés par des rendus montrant comment ces territoires seraient aujourd’hui s’il y avait on ne produisait plus de vin.

L’IMPACT ÉCONOMIQUE GLOBAL DE L’INDUSTRIE DU VIN

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Les résultats de l’analyse d’impact confirment et quantifient la contribution économique du secteur : en cas de disparition de la chaîne d’approvisionnement du vin, 303 mille personnes devraient trouver un autre emploi et le pays renoncerait à un actif capable de générer (entre impact direct, indirect et induit) une production annuelle de 45,2 milliards d’euros et une valeur ajoutée de 17,4 milliards d’euros. Un choc pour l’entreprise italienne égal à 1,1% du PIB (le sport – souligne-t-on à Prometeia – selon les estimations de l’Institut du Crédit Sportif vaut 1,3%).

L’Italie – poursuit Prometeia – serait également contrainte de renoncer à un multiplicateur économique capable de générer une contribution de 2,4 euros de production (et 0,9 de valeur ajoutée) pour chaque euro de dépense activé par l’industrie vitivinicole. Enfin, chaque 62 mille euros de valeur produite par la chaîne d’approvisionnement garantit un emploi.

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Montalcino

Sans le vin – comme le montre l’analyse de Prometeia – la balance commerciale du secteur agroalimentaire diminuerait de 58% (de +12,3 à +5,1 milliards d’euros en 2023), mais aussi en élargissant le périmètre au-delà du secteur alimentaire, il Il est clair que l’on renoncerait à un facteur crucial de succès du Made in Italy. L’année dernière, le vin s’est en effet positionné en deuxième position dans l’excédent commercial généré par les porte-drapeaux italiens, derrière la bijouterie/orfèvrerie – qui contrairement au vin a bénéficié d’un “effet prix” important – et devant la maroquinerie, l’habillement, les machines d’emballage. et des chaussures.



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