Il est 14 h 30, ce jeudi 26 octobre. Dans une
petite bourgade non loin de Chartres, Philippe Christory discute
avec le curé de la paroisse, confortablement assis dans un
fauteuil. Au-dehors, un ciel sombre répand une bruine
automnale : « Comment se passe votre rentrée ?
Et votre nouvelle employée, comment est-elle ? » La
discussion s’écoule paisiblement, passant des diverses charges du
curé à une lettre que ce dernier doit envoyer à un maire
vindicatif. Et qu’il montre au préalable à son supérieur, afin
d’être rassuré. « S’il le faut, nous irons ensemble voir
ce maire », lui dit Philippe Christory.
L’échange touche à sa fin quand l’évêque se lance :
« Bon, et dites-moi, on dirait qu’il y a de l’eau dans le
gaz à propos des chants de messe. Qu’est-ce que cette
histoire ? » Son interlocuteur s’anime. Philippe
Christory écoute, assure qu’il ne tranchera pas à la place du curé
mais lui donne son avis pour mettre un terme à ce qui s’apparente à
une querelle de clocher.
Philippe Christory en visite auprès d’un
des curés du diocèse.
• VICTOR TONELLI/HANS LUCAS POUR LA
VIE
Poignée de mains, claquement de portière, la Peugeot 2008 de
l’évêque roule à nouveau sur le bitume, en direction du centre de
Chartres pour un rendez-vous avec le recteur de la cathédrale et la
responsable de projets de l’édifice, Sophie Lainé. 17h sonnent à
présent. Après ce point sur la préparation du millénaire de la
crypte et de l’année jubilaire de 2024, Philippe Christory se
rendra à un pot auquel il est invité.
« Je veux des gens qui prient, parlent et discutent »
Depuis le matin, les rendez-vous se sont égrainés :
célébration de la messe dans la maison diocésaine à
8 h 30, rendez-vous avec le c
2023-11-03 10:00:00
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