Une longue traversée vers la Tasmanie dans The Ocean Race

Une longue traversée vers la Tasmanie dans The Ocean Race

08/03/2023

Mis à jour à 17h44.

Avec quatre équipes naviguant dans le Roaring 40, la flotte se retrouve enfin dans ce que les marins considèrent comme les conditions les plus typiques de l’océan Austral, avec des vents forts provoqués par une série de grains les poussant vers l’est.

Leader Team Holcim-PRB a mis l’étrave vers l’Antarctique pour devenir le bateau le plus au sud car il continue de flairer des conditions plus légères devant lui, ce qui inquiète depuis quelques jours le skipper Kevin Escoffier. Il a vu le Biotherm couper près de 100 miles au cours des trois derniers jours, et c’est sa meilleure défense.

Escoffier et son équipage ont également eu du mal à trouver la configuration de voile adaptée à ces conditions, avec des débats animés sur la manière de procéder.

Au Biotherm, l’ambiance est plus détendue, comme le souligne Sam Davies : “Le vent est passé au nord, nous avons empanné dans la nuit et maintenant nous naviguons juste devant un front et le vent va se renforcer.” .

“Nous avons vérifié le bateau et fait les petits travaux impossibles à faire par vent plus fort. Nous profitons de ces conditions de navigation calmes, où la vie à bord est beaucoup plus facile pour dormir et manger et s’assurer que “Le fonctionnent, car nous allons bâbord vers la Tasmanie. L’ambiance à bord est bonne comme toujours : j’utilise mes écouteurs pour atténuer les rires du cockpit.

À bord d”Air Malizia’, une vidéo de drone qui contient d’excellentes images des ‘conditions calmes’.

“C’est très agréable de traverser l’océan comme ça, c’est une des plus belles journées de l’étape 3. Une mer calme, pas trop de vent, pas de stress…”

En revanche, il y a eu une période stressante au sein de l’équipe 11th Hour Racing. Après avoir réparé deux voiles d’avant, l’équipe a découvert des dommages aux safrans lors d’une inspection de routine.

Le journaliste à bord, Amory Ross, résume ce qui s’est passé : “Jack (Bouttell) a regardé le safran au vent, celui hors de l’eau, et a trouvé une fissure. C’était une grosse, d’avant en arrière, à mi-hauteur de l’extérieur. Puis un autre plus près du sommet, beaucoup plus petit, mais également plus proche de la “racine” où le safran rencontre le bateau – un point important car perdre le bout d’un safran est une chose mais perdre tout le safran en est une autre Juju (Justine Mettraux) n’a pas tardé à proposer de revoir “Le safran bâbord, nous avions le gouvernail tribord baissé et le gouvernail bâbord relevé. Il y avait une plus grande fissure sur le dessus au même endroit que le gouvernail tribord.

“Depuis lors, nous avons vécu dans un tourbillon, mais c’est le résumé. Après avoir fait nos propres observations à bord et consulté notre équipe à terre et les concepteurs de gouvernail en France, il a été déterminé que le gouvernail tribord était le pire des deux, en raison de la deuxième fissure la plus longue. Nous avons décidé de mettre notre safran de rechange à sa place. Alors il a sorti le safran tribord et a mis le safran de rechange, tout lisse…”

L’équipe a bien progressé tout mercredi, signe que les choses sont revenues à la normale à bord.

Les milles vont s’envoler dans les prochains jours au fur et à mesure que le vent se lève et que la flotte se dirige vers l’Est.


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