Une maman raconte la tragique mort de sa fille suite à un simple rhume

Pendant l’été 2018, Clare Louise et Matt ont perdu leur fille de 7 ans, Annaliese, à cause d’une maladie grave. Cette maman britannique raconte à l’agence de presse PA Real Life qu’elle n’a pas vu venir le décès de sa fille, pensant qu’elle était atteinte d’un simple rhume. Mais des complications sont survenues, et il est apparu qu’elle était atteinte d’une pathologie bien plus dangereuse, qui a entraîné une mort rapide et brutale.

Le rhume s’avère être une infection grave

Un matin, Annaliese se réveille avec un rhume et le nez qui coule. Ses parents ne s’inquiètent pas, car ses symptômes semblent habituels. Le soir, elle va donc se coucher tôt et, le lendemain matin, elle se sent mieux et va à l’école. A l’heure du déjeuner, Clare Louise reçoit un appel de l’école lui demandant de venir chercher sa fille, car elle ne se sent vraiment pas bien. “Quand je l’ai récupérée, elle était plutôt léthargique”se rappelle-t-elle. Au cours de l’après-midi, elle surveille la fillette qui dot sur le canapé et qui a une température élevée. Quand elle se plaint d’avoir très mal à la jambe, elle décide de l’emmener chez leur généraliste.

Clare Louise se rappelle que sa fille était très silencieuse et se roulait en boule sur une chaise dans la salle d’attente. Le médecin préconise qu’elles aillent à l’hôpital : “Ils ont fait un scanner de sa hanche et ont fait une prise de sang, et elle a été renvoyée à la maison. Mais cela empirait – elle est entrée dans l’hôpital en marchant mais elle en est sortie en fauteuil roulant”. A ce moment-là, les médecins lui disent que l’état et les douleurs d’Annaliese sont probablement causées par un rhume. “J’étais inquiète, mais pas très très inquiète”confie la maman.

Mais voilà qu’au milieu de la nuit, Annaliese se met à “pleurer de douleur” et se réveille avec une diarrhée. En baissant le pantalon de sa fille en l’emmenant aux toilettes, Clare Louise remarque que ses jambes sont “tachetées”. Immédiatement, elle appelle l’hôpital qui lui dit de venir : “Elle est arrivée à l’hôpital à 10h et elle est morte à 13h. Il s’est avéré qu’elle avait une infection au streptocoque du groupe A invasif (SGA) qui s’était transformée en septicémie. Cela aurait pu être traité avec des antibiotiques mais ça n’a pas été détecté – en tant que mère, j’ai eu l’impression d’avoir échoué”.

Une maman dévastée par le choc

Après le décès de la petite Annaliese, Clare Louise se rappelle avoir été “totalement choquée”. “J’étais en mode pilote automatique et j’ai appelé d’une manière ou d’une autre toute notre famille et nos amis. Nous avons tous dû passer des tests et prendre des médicaments immédiatement pour vérifier si nous souffrions également du SGA, ce qui était absolument surréaliste. Nous étions tous tellement affligés et mon cerveau tournait à 1000 km/h – je ne pouvais pas comprendre l’énormité de la situation. Je n’avais pas réalisé à ce moment-là que ma vie avait changé pour toujours”confie-t-elle.

La maman se rappelle que les deux ans qui ont suivi la mort de sa fille ont été extrêmement compliqués. Quand elle sortait, elle évitait d’avoir le moindre contact visuel avec des gens, craignant de voir quelqu’un qu’elle connaissait parce qu’elle ne voulait pas en parler. “C’était aussi très dur pour tout le monde dans la famille, comme mon fils, qui n’avait que 5 ans à l’époque et ne pouvait pas comprendre ce qui était arrivé à sa sœur”explique Clare Louise. Elle a réussi à accepter son deuil grâce à une association, et a décidé d’écrire un livre, Et toujours Annaliesepour raconter son parcours : “Je veux partager notre histoire, offrir une lueur d’espoir, parce qu’elle fait toujours partie de la famille. Les 18 à 24 premiers mois ont été vraiment durs, et ensuite, graduellement, un coin de ciel bleu a commencé à apparaître, où on a un moment où quelque chose nous fait rire, ou on a un moment de paix. Je pense qu’avec le temps qui passe, le coin de ciel bleu devient un peu plus grand et un peu plus clair. Mais bien sûr, il y a des moments où je suis toujours bouleversée, et il y a des jours où je me laisse pleurer et pleurer”.