« Une montée en Ligue 1, ça ne s’oublie pas »

« Une montée en Ligue 1, ça ne s’oublie pas »

Que vous inspirent la soirée de vendredi et cette liesse populaire qui a envahi le stade Saint-Symphorien, au coup de sifflet final, après la victoire sur Bastia (3-2) ?

Julien FRANÇOIS : « Avec une telle ferveur, c’est toujours des moments intenses. L’équipe a fait le travail et les joueurs, comme le public, ont célébré comme si cette accession était acquise… Or il ne faut pas oublier l’arrêt du match à Bordeaux qui aurait pu troubler cette joie collective. Pour la commission de discipline, ça va être un vrai casse-tête, même si je ne vois pas comment, à ce stade de la saison, elle pourrait demander de rejouer cette rencontre Bordeaux-Rodez … »

Ce succès vous a-t-il rappelé la saison 2006-2007, au terme de laquelle vous aviez, vous aussi, signé le retour du club dans l’élite française ?

« Une montée en Ligue 1, ça ne s’oublie pas. À mon époque, le scénario n’était pas le même. Nous avions acquis cette accession quatre matchs avant la fin du championnat et, en plus, à l’extérieur, sur le terrain d’Amiens. La portée émotionnelle n’est pas la même que cette année, où tout s’est décidé à la dernière rencontre, qui plus est à domicile. Mais je dois vous avouer que, du côté des joueurs, on avait rapidement quitté la Picardie pour célébrer le titre dans une discothèque à Metz (rires). Avant de communier avec le public lors de la dernière journée de championnat, face à Gueugnon. »

Depuis votre époque, le club a consenti de lourds investissements pour se moderniser. Selon vous, parviendra-t-il enfin à se maintenir durablement en L1 ?

« Un centre de formation très performant, un nouveau centre d’entraînement, une nouvelle tribune, etc. Clairement, le FC Metz a tous les standings d’un club de Ligue 1. L’année prochaine, dans un championnat réduit à 18 équipes, les droits TV seront plus importants. Avec des moyens financiers en hausse et une bonne anticipation dans le recrutement, le club aura plus de latitude pour durer au plus haut niveau. »

On dit souvent que la marque d’un grand club, c’est d’entretenir le lien avec ses anciens joueurs. Est-ce le cas au FC Metz ?

« Oui, la transmission est importante. Je fais partie de l’équipe vétérans des anciens du FC Metz, nous avons accès au stade, le président Serin a assisté dernièrement à notre repas… De grands noms comme Nico Braun ou Robert Pirès n’oublient pas le club. Conserver cet héritage est une très bonne chose. »

Le FC Thionville-Lusitanos, que vous entraînez avec Stéphane Borbiconi, peut-il tirer bénéfice de votre connexion avec le FC Metz ?

« Au cours de cette saison, nous avons déjà affronté le FC Metz lors d’oppositions amicales en semaine. Que ce soit avec Sylvain [Marchal, entraîneur de la réserve du FC Metz] ou Laurent [Agouazi, en charge des U17]deux amis, les échanges sont directs. Aujourd’hui, à Thionville, nous cherchons des profils de joueurs non retenus dans des centres de formation. Le 30 avril, le FC Metz nous communique la liste de ces éléments souvent revanchards et très bien formés. »

Justement, des recrues du club voisin sont-elles dans votre viseur ?

« (rires) Je n’ai contacté personne cette année. »

2023-06-03 20:00:00
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