«Si ce n’est pas aujourd’hui le moment d’investir pour le climat, ce sera quand?» La question figure dans une missive rédigée par Anne Gueye-Girardet, municipale démissionnaire de La Sarraz, à l’intention du Conseil communal de ce village de 2500 habitants situé dans le district de Morges. En mai dernier, cette docteure en géosciences et environnement claquait la porte du collège deux ans après son élection. Membre des Vert·e·s, Anne Gueye-Girardet était la seule municipale élue sous la bannière Solidaires, qui regroupe des sympathisants écologistes et socialistes.
A l’origine de sa démission, un «rétropédalage incompréhensible» par rapport au plan de législature, qui prévoit de renforcer l’action et les projets de la commune en faveur de la cause climatique. Or, décision a été prise par la municipalité «de ne pas investir de denier public du budget communal dans le plan climat», dénonce Anne Gueye-Girardet, qui pointe du doigt le risque «d’institutionnaliser le greenwashing au sein des collectivités publiques.»
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