Une nouvelle étude a étendu l’âge de l’univers à 26,7 milliards d’années

Notre univers pourrait être deux fois plus vieux que prévu, selon une étude qui remet en question le modèle cosmologique dominant et jette un nouvel éclairage sur le soi-disant “Problème de galaxie précoce impossible”.

“Notre modèle nouvellement conçu allonge le temps de formation des galaxies de plusieurs milliards d’années, ce qui donne à l’univers 26,7 milliards d’années et non 13,7 milliards comme précédemment estimé”, dit-il. c’est une déclaration l’auteur Rajendra Gupta, professeur adjoint de physique à la Faculté des sciences de l’Université d’Ottawa.

Les scientifiques ont calculé l’âge de l’univers en examinant les étoiles les plus anciennes en fonction du décalage vers le rouge de la lumière des galaxies lointaines. Malgré cette hypothèse, de nombreux experts ont été intrigués par la présence d’étoiles qui pourraient être plus anciennes.

Un incroyable voyage dans le passé de l’univers

Si cette affirmation est vérifiée, Mathusalem, une étoile de la constellation de la Balance, passerait de 13 650 millions à 15 250 millions d’années. Également Télescope spatial James Webb de la NASA découvert plusieurs premières galaxies qui semblent être dans un état avancé d’évolution, tel que publié par le Courrier quotidien Britanique.

Selon le professeur Gupta, le modèle précédent basé sur le décalage vers le rouge de la lumière est “fatigué” et il a soutenu : “En permettant à cette théorie de coexister avec l’univers en expansion, il est possible réinterpréter le redshift comme un phénomène hybride, plutôt que simplement en raison de l’expansion. Et il a déclaré que l’idée de l’évolution des “constantes de couplage” devrait être introduite. Ce concept fait référence aux constantes physiques fondamentales qui régissent les interactions entre les particules.

Des chercheurs ont découvert un trou noir pointant vers la Terre

avant-garde astronomique

En 1928, Paul Dirac a été un pionnier en proposant que ces constantes puissent varier dans le temps. Cela signifie, suivant la même ligne de recherche, que comme l’a découvert le télescope spatial James Webb de la NASA, les décalages vers le rouge peuvent aller de quelques centaines de millions d’années à plusieurs milliards d’années.

À cet égard, le professeur Gupta a suggéré que l’interprétation traditionnelle de la “constante cosmologique» qui représente l’énergie noire responsable de l’accélération de l’expansion de l’univers doit être révisée.

“Primitive Universe”, les merveilleuses images envoyées par le télescope Webb de la NASA

“Cette modification du modèle cosmologique permet de résoudre l’énigme des petites tailles de galaxies observées dans le univers primitifce qui permet des observations plus précises”, a ajouté l’expert par le biais d’un communiqué.

La théorie du Big Bang

C’est un modèle cosmologique utilisé pour décrire le début et l’évolution de notre univers. Selon cette théorie, l’univers traversait un état très chaud et dense avant de commencer à s’étendre il y a 13,7 milliards d’années.

Le télescope de la NASA, James Webb, a photographié la galaxie la plus faible de l’univers

Se basant sur des observations fondamentales en la matière, en 1920, Hubble publia que la distance entre les galaxies augmentait partout dans l’univers. Cela se traduit par des galaxies devant être plus proches les unes des autres dans le passé.

Dans la même ligne d’évolution, en 1964, Wilson et Penzias ont découvert que le rayonnement de fond cosmique, qui est comme un fossile du rayonnement émis au début de l’univers, était chaud et dense.

La composition de l’univers, c’est-à-dire le nombre d’atomes de différents éléments, est conforme à la théorie du Big Bang. En définitive, cette théorie est la seule qui puisse expliquer pourquoi nous observons une abondance d’éléments primordiaux dans l’univers.

NT / IG