Nouvelles Du Monde

une nouvelle perspective dans le traitement du diabète et de l’obésité

une nouvelle perspective dans le traitement du diabète et de l’obésité

Dans une revue narrative publiée dans Le journal américain de nutrition clinique, les chercheurs ont exploré les preuves actuelles sur la sécrétion du peptide 1 de type glucagon (GLP-1) dans diverses conditions métaboliques, notamment l’obésité, l’intolérance au glucose (IGT) et le diabète sucré de type 2 (DT2). Ils ont examiné sa modulation potentielle à travers diverses approches alimentaires.

Impact alimentaire sur le jeûne et la sécrétion stimulée de GLP-1 dans différentes conditions métaboliques – une revue narrative. Crédit d’image : Inna Dodor/Shutterstock

Arrière-plan

Le DT2 pose un problème de santé important à l’échelle mondiale, l’obésité étant un facteur de risque majeur. La nutrition pourrait être vitale pour résoudre ce problème via des déficits énergétiques et des choix alimentaires ciblés ayant un impact sur la santé. Une hormone peptidique gastro-intestinale appelée GLP-1 est devenue un acteur clé dans la gestion de l’obésité et du DT2, influençant la fonction pancréatique, la glycémie, la satiété et la prise alimentaire. Malgré une sécrétion réduite de GLP-1 dans le DT2, les analogues du GLP-1 ont montré un succès thérapeutique, incitant à des recherches visant à améliorer la sécrétion endogène de GLP-1 grâce à des ajustements alimentaires. Les stratégies axées sur la sécrétion postprandiale de GLP-1 via une modification du régime alimentaire offrent également un potentiel thérapeutique dans la lutte contre l’obésité et le DT2.

La présente revue discute du jeûne et de la sécrétion postprandiale de GLP-1 chez des individus présentant diverses conditions métaboliques et degrés d’intolérance au glucose, en examinant plus en détail l’impact de plusieurs facteurs liés à l’alimentation.

Fonctions physiologiques du GLP-1 à l’intérieur de l’axe intestin-cerveau-pancréas

Le GLP-1 est principalement produit par les cellules L entéroendocrines du tractus gastro-intestinal et présente une sécrétion postprandiale influencée par la détection des nutriments par les récepteurs activés couplés aux protéines G. In vitro et des études animales indiquent que les nutriments dérivés des fibres alimentaires et les acides gras à chaîne courte stimulent la sécrétion de GLP-1. Le GLP-1 fonctionne comme un incrétine, améliorant la sécrétion d’insuline, réduisant la libération de glucagon, augmentant la masse de cellules β pancréatiques, régulant la motilité gastro-intestinale et contribuant potentiellement à la neuroprotection, ce qui en fait une cible prometteuse pour les interventions nutritionnelles et la poursuite des recherches.

Lire aussi  Allez, découvrez-le ! Voici 5 traitements bipolaires testés

Sécrétion de GLP-1 chez des individus présentant des profils métaboliques différents

Les études sur la sécrétion de GLP-1 chez des individus présentant différents profils métaboliques, notamment l’obésité et le DT2, ont donné des résultats contradictoires, certaines indiquant des taux de GLP-1 réduits dans ces conditions, tandis qu’une méta-analyse récente suggérait des variations généralement faibles et hétérogènes, soulignant la nécessité d’enquêtes complètes sur la sécrétion de GLP-1 dans divers états métaboliques.

Réponse GLP-1 stimulée par le glucose

La revue a analysé 13 études examinant la réponse du GLP-1 à un test de tolérance au glucose oral (OGTT) standard de 75 g de glucose chez des individus présentant différentes conditions métaboliques, notamment un poids normal (NW), un surpoids (OW), une tolérance au glucose normale (NGT), une altération. tolérance au glucose (IGT) et DT2. Les résultats ont indiqué des niveaux et des réponses variables de GLP-1 selon les groupes, les individus atteints de NGT atteignant un pic plus tôt que ceux atteints d’IGT ou de DT2. Des associations ont été observées entre le GLP-1 et des facteurs tels que la sensibilité à l’insuline, l’âge et l’IMC, soulignant la nécessité de recherches plus approfondies prenant en compte les facteurs confondants tels que l’IMC et le sexe.

Réponse GLP-1 stimulée par l’alimentation

La revue a également analysé des études utilisant des tests de tolérance aux repas mixtes (MMTT) pour évaluer les réponses au GLP-1 chez les personnes atteintes de NGT, d’IGT ou de DT2. Les résultats de défis alimentaires variés ont indiqué à la fois une augmentation et une diminution des réponses au GLP-1 dans le DT2 par rapport au NGT/IGT. L’hétérogénéité des repas tests et les incohérences dans les réponses au GLP-1 mettent en évidence la nécessité de poursuivre les recherches avec des cohortes bien caractérisées pour mieux évaluer les réponses au GLP-1 stimulées par les repas.

Lire aussi  Xolair autorisé pour le traitement des allergies alimentaires: une avancée majeure

Rôle de la composition des repas pour la sécrétion de GLP-1

L’examen de l’impact des repas complets ou des habitudes alimentaires sur la sécrétion de GLP-1 est crucial pour comprendre la nutrition humaine, car la composition des repas peut influencer de manière significative les résultats des études sur les repas MMTT/provocation. L’analyse de 14 études d’intervention utilisant des repas tests a révélé des résultats non concluants. Néanmoins, les interventions intégrant des aliments à base de plantes, un repas végétalien ou une teneur plus élevée en fibres et en protéines ont montré une sécrétion postprandiale accrue de GLP-1 chez les individus présentant des profils métaboliques différents. Cependant, l’impact de la composition en glucides sur les réponses au GLP-1 semble contradictoire.

Sécrétion de GLP-1 après des interventions diététiques à moyen et long terme

Les études d’intervention contrôlée examinant les effets alimentaires à moyen et long terme sur la sécrétion de GLP-1 chez l’homme sont rares. Néanmoins, des preuves suggèrent que les régimes alimentaires favorables à la santé, tels que les approches alimentaires paléo ou méditerranéennes pour arrêter l’hypertension (MIND), peuvent améliorer la sécrétion de GLP-1 à jeun et postprandiale. De plus, l’augmentation de la teneur en protéines, observée dans les régimes riches en protéines ou dans les repas enrichis en protéines, semble contribuer à une amélioration durable des taux de GLP-1. Cependant, le nombre limité d’études comparatives nécessite des recherches plus approfondies pour élucider les mécanismes des interventions alimentaires et leurs effets à long terme sur la régulation du GLP-1.

Lire aussi  Un enfant sur cinq est en surpoids | Santé et bien-être

L’effet des interventions probiotiques, prébiotiques et symbiotiques sur la sécrétion de GLP-1

Les études d’intervention humaine examinant les effets des interventions prébiotiques, probiotiques et symbiotiques sur la sécrétion de GLP-1 montrent des résultats peu concluants. Alors que certaines études font état d’une augmentation des niveaux de GLP-1 avec une supplémentation en probiotiques ou en symbiotiques, d’autres ne trouvent aucun effet significatif, soulignant la nécessité de recherches plus approfondies et de méthodologies standardisées dans ce domaine.

Facteurs liés à l’alimentation ayant un impact sur la sécrétion de GLP-1

Les différents facteurs liés à l’alimentation pouvant influencer la sécrétion de GLP-1 sont l’indice de masse corporelle (IMC), la perte de poids, la tolérance au glucose, la composition des repas, leur taille et leur transformation, le sexe et le microbiote intestinal. Des tests de repas standardisés avec une composition nutritionnelle détaillée et des analyses intestinales dans des cohortes bien définies sont essentiels pour tirer des conclusions solides concernant les réponses au GLP-1.

Conclusion

La présente revue souligne l’incohérence des études sur le GLP-1. Cependant, elle met en évidence l’influence de facteurs tels que le profil métabolique, le sexe, le microbiome intestinal, la tolérance au glucose, l’IMC, les médicaments antidiabétiques, le comportement alimentaire et la composition nutritionnelle. La modulation de la sécrétion de GLP-1 par des interventions diététiques, en particulier dans le contexte de régimes et de habitudes alimentaires à long terme, présente un potentiel pour la prévention et le traitement holistique des conditions métaboliques, ce qui nécessite des recherches plus approfondies dans ce domaine.

2024-01-17 06:43:00
1705463519


#une #nouvelle #perspective #dans #traitement #diabète #lobésité

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT