Une ONG met en lumière la mort par pendaison d’un accusé en Iran

Une ONG met en lumière la mort par pendaison d’un accusé en Iran

Jakarta

Les organisations non gouvernementales (ONG) en L’Iran mettant en évidence les autorités qui continuent d’appliquer des peines avec sursis aux accusés décédés liés à la drogue. L’accusé serait mort lors d’un affrontement avec des agents en garde à vue avant l’exécution.

Selon Iran Human Rights (IHR), une organisation basée en Norvège, un homme du nom de Nematullah Barahui a été pendu avec un autre homme également reconnu coupable d’infractions liées à la drogue à la prison de Zahedan, dans la province du Sistan-Baloutchistan, dans le sud-est du pays, dimanche (6/11).

Tout en citant des sources locales anonymes affirmant qu’il avait été tué lors d’une altercation avec des officiers avant l’exécution prévue. Les autorités l’ont maintenu pendu pour éviter des problèmes juridiques aux gardiens de prison.

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Le site d’information Hal Vash, qui surveille les événements au Sistan-Baloutchistan, a également rapporté que Barahui avait été tué avant l’exécution prévue. Il a été rapporté que le condamné avait été réveillé aux premières heures du dimanche et informé qu’il serait exécuté.

Hal Vash a rapporté que le suspect a résisté et a ensuite été tué après avoir été frappé au cou par des agents de la prison avec un objet pointu.

Elle a trois filles mais sa famille a été empêchée par les autorités pénitentiaires de la voir pendant des années.

Il n’y a eu aucune confirmation des autorités iraniennes. Les exécutions n’ont pas été rapportées dans les médias iraniens comme c’est le cas pour la plupart des pendaisons dans le pays.

Selon Amnesty International, le nombre d’exécutions enregistrées en Iran l’année dernière était d’au moins 314, plus élevé que dans n’importe quel autre pays du monde. Bien que le groupe de défense des droits note que les données ne sont pas disponibles pour la Chine, où ils pensent que les exécutions annuelles se comptent par milliers.

L’IHR indique que 462 personnes ont été condamnées à mort en L’Iran cette période de l’année.

Les représentants des sunnites baloutches vivant au Sistan-Baloutchistan ont déclaré qu’un nombre disproportionné de communautés avaient été exécutées et qu’elles souffraient également de discrimination dans l’ensemble.

L’IHR a noté que la province a été un point d’éclair majeur ces derniers temps, avec plus de 100 personnes tuées par les forces de sécurité au Sistan-Baloutchistan depuis le 30 septembre.

Ce nombre n’inclut pas les personnes tuées par les forces de sécurité dans les manifestations plus larges en cours dans le pays depuis la mort de la jeune femme kurde Mahsa Amini après son arrestation par la redoutée police du moral à la mi-septembre.

(lir/lir)

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