“Une petite agence de soins criminels peut commettre une fraude en toute impunité”

“Une petite agence de soins criminels peut commettre une fraude en toute impunité”

Cela le rapporte CNRC. Par exemple, il est souvent impossible de récupérer l’argent des soins payés injustement et les enquêtes pénales sur ce type de pratique sont rarement ouvertes.

Avis aux assureurs

Cinq assureurs-maladie, DSW, CZ, VGZ, Menzis et Zilveren Kruis, le disent au journal et plaident pour une modification rapide de la loi. Selon ces assureurs, le problème réside dans la loi actuelle sur l’adhésion des prestataires de soins de santé (Wtza). Une loi qui existe depuis le début de l’année dernière.

Cette loi stipule qu’un nouveau prestataire de soins de santé comptant plus de dix prestataires de soins de santé est soumis à une obligation de licence. Cela signifie que ce fournisseur de soins de santé doit répondre à toutes sortes d’exigences, mais cela ne s’applique pas aux petits fournisseurs de soins de santé. Ils n’ont qu’à déclarer qu’ils veulent prodiguer des soins.

Factures élevées

Il est donc assez facile de créer sa propre agence de soins, car les exigences sont minimes. Mais bon nombre de ces petites agences s’avèrent désormais souvent être créées par des criminels, dans le but de commettre des fraudes. Ils le font en livrant des factures élevées aux clients ou en facturant des soins qu’ils n’ont jamais fournis.

“Tout le monde peut désormais créer facilement une agence de soins”, déclare John de Kruiff, directeur de Menzis Care Control.

Fraude sans risque

C’est pourquoi les assureurs tirent désormais la sonnette d’alarme. Bregje Smans, spécialiste anti-fraude chez CZ, déclare au NRC : “Les petites entreprises de soins de santé continuent d’apparaître et de s’en tirer avec de grosses sommes d’argent”.

De plus, les assureurs indiquent que les criminels peuvent ainsi commettre une fraude sans risque. “Neuf fois sur dix, les entreprises qui ont commis une fraude font faillite, et il n’y a rien à gagner”, a déclaré Mariska de Kleine de Zilveren Kruis au journal.

Controle total

Davantage de contrôles pourraient offrir une solution logique, si ce n’était du fait que la présélection est pratiquement impossible. En outre, un contrôle complet des nouveaux prestataires de soins de santé ne serait pas considéré comme proportionné, car cela entraîne une charge de travail administrative élevée. Des raisons suffisantes pour que les assureurs-maladie tirent la sonnette d’alarme.

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