“Une plaisanterie entraîne une nouvelle condamnation et une restriction de domicile pour le “monstre de St-Just-de-Bretenières””

Une blague malheureuse a valu au «monstre de St-Just-de-Bretenières» une nouvelle condamnation ainsi qu’une assignation à domicile. Ce personnage controversé, qui a commis des actes de violence envers des enfants dans le passé, a récemment fait l’objet d’une enquête policière après avoir publié une blague jugée de mauvais goût sur son compte Facebook. Cette nouvelle condamnation renforce l’image négative de cet individu dans l’opinion publique et soulève des questions sur sa capacité à respecter la loi et à vivre en société.


L’homme connu sous le nom de « Monstre de Saint-Just-de-Bretenières », Jacques Vachon, a récemment été réincarcéré par crainte qu’il s’en prenne à ses petits-enfants. Cet homme âgé de 78 ans avait été condamné à 18 ans de prison pour des agressions sexuelles et physiques violentes sur cinq femmes au début des années 2000. L’une de ses victimes avait même tenté de se suicider après son témoignage durant le procès. Après avoir été libéré, Vachon avait décidé de retourner vivre à Saint-Just-de-Bretenières, où plusieurs de ses victimes résidaient encore. Lors d’une visite de son agente de libération conditionnelle, Vachon avait révélé qu’il avait vu trois fois ses petits-enfants et que ceux-ci allaient habituellement emménager dans un appartement au-dessus du sien. Sachant que ses conditions de libération l’interdisaient de côtoyer des enfants sans supervision, il avait été réincarcéré en décembre dernier.

Pendant l’audience de la Commission des libérations conditionnelles du Canada, qui s’est tenue mardi dernier, Jacques Vachon a affirmé qu’il avait menti et que ses propos n’étaient qu’une blague. Toutefois, la Commissaire a souligné que cela était inacceptable et qu’il testait les limites. Vachon a également refusé tout suivi, mettant la faute de ses crimes sur l’alcool et la drogue qu’il consommait à l’époque. En mars dernier, il avait également reçu une peine de 60 jours pour ne pas avoir renouvelé son inscription au registre des délinquants sexuels. Le DPCP de Montmagny n’a cependant pas déposé d’accusation contre lui concernant ses possibles visites aux petits-enfants.

Après sa peine qui prendra fin le 17 mai prochain, Jacques Vachon sera soumis à une ordonnance de surveillance de longue durée de cinq ans. La CLCC a accepté qu’il quitte la prison pour être assigné à domicile dans une maison de transition pendant quatre mois. Vachon a déclaré qu’il préférait mourir plutôt que d’y aller, mais il a finalement accepté son sort.

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