une rentrée sous le signe du développement de l’enseignement supérieur

une rentrée sous le signe du développement de l’enseignement supérieur

La rentrée universitaire coïncide depuis plusieurs années avec la rentrée scolaire, même si elle ne se déroule pas sur le même rythme. Depuis lundi, les étudiants des différentes licences scientifiques du campus de Montaury, une des composantes de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA), ont commencé à retrouver le chemin de la fac.

Frédéric Duplantier était présent plusieurs jours avant, pour veiller au bon déroulement de cette rentrée. Il assure, depuis le mois de janvier, la direction des licences…

La rentrée universitaire coïncide depuis plusieurs années avec la rentrée scolaire, même si elle ne se déroule pas sur le même rythme. Depuis lundi, les étudiants des différentes licences scientifiques du campus de Montaury, une des composantes de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA), ont commencé à retrouver le chemin de la fac.

Frédéric Duplantier était présent plusieurs jours avant, pour veiller au bon déroulement de cette rentrée. Il assure, depuis le mois de janvier, la direction des licences scientifiques. Enseignant chercheur en physique depuis 2006, à Anglet, il succède à Beñat Delanghe, désormais chargé de mission pédagogique au sein de l’UPPA.

Offre insuffisante

Les licences scientifiques proposées aux étudiants du Pays basque sur le campus de Montaury appartiennent au collège sciences et technologies pour l’énergie et l’environnement (STEE) de l’UPPA. « C’est le plus important des trois collèges de l’Université, commente Frédéric Duplantier. Il est présent à Pau, Anglet, Mont-de-Marsan et Tarbes. Il y a ensuite le collège sciences sociales et humanité, sur Pau et Anglet avec la formation Staps (Sciences et techniques des activités physiques et sportives) et le collège 2EI (Études européennes et internationales) sur le campus de la Nive à Bayonne, avec droit, économie, gestion, comptabilité, lettres et basque. »

Lire aussi  3 morts après qu'une voiture à grande vitesse ait heurté des véhicules sur la liaison maritime Bandra-Worli à Mumbai | Nouvelles de Bombay

L’offre reste néanmoins très en dessous des attentes des étudiants et futurs étudiants du Pays basque. Ce qui a conduit l’UPPA et la communauté d’agglomération Pays basque à lancer le projet Irekia. Il a été retenu dans le cadre de l’appel à projet « Excellence sous toutes ses formes », de l’Agence nationale de la recherche.

Science pour la santé

« On est toujours dans cette réalité que la zone du BAB est une des zones où il y a le meilleur taux de réussite au BAC et où, faute d’offre suffisamment importante, le taux d’étudiants est un des plus faibles de la région », rappelle Beñat Delanghe. Une réalité que tout le monde, y compris dans le monde politique basque, n’a pas encore intégrée, mais que l’UPPA constate depuis de nombreuses années. D’où la volonté de parvenir à doubler le nombre d’étudiants entre Bayonne et Anglet, dans le cadre d’Irekia afin de parvenir à 10 000 étudiants en 2025.

Nous avons l’espoir, pour la rentrée 2025, de pouvoir proposer une licence science pour la santé

« Cette demande se manifeste notamment de façon très marquée, pour ce qui concerne le domaine de la santé, poursuit Beñat Delanghe et jusque-là, on ne propose rien. Comme il n’est pas encore possible de mettre en place une licence Pass (Première année commune aux études de santé, NDLR), nous avons l’espoir, pour la rentrée 2025, de pouvoir proposer une licence science pour la santé, qui conduit à des professions paramédicales. Les plus proches qui existent actuellement sont à La Rochelle, Limoges et Toulouse. »

Lire aussi  Dmitry Gindin, expert de Stradivarius : "J'ai échangé des violons quand j'avais 18 ans" - Économie

Pour la mettre en place, l’UPPA devrait disposer des enseignants nécessaires, mais également des locaux. Ce que la réalisation du nouveau bâtiment qui va voir le jour à Montaury, va permettre.

ISA NUM et Cœur de campus

L’autre projet appelé à aboutir est celui de l’ISA Num, Institut supérieur aquitain du numérique, calqué sur le modèle de l’ISA-Btp, pour le bâtiment et les travaux publics, qui dispose, depuis la rentrée 2022, de ses nouveaux locaux, au sein de l’ISA-Lab. Un bâtiment réalisé dans le cadre du projet Cœur de campus, que pilote l’agglomération Pays basque. Si sa construction n’avait soulevé aucune réaction, la suite de ce programme a soulevé au printemps dernier une vague de protestation, au nom de la préservation d’un espace boisé, d’une surface maraîchère et d’une zone humide. L’idée de créer un troisième institut de formation d’ingénieurs, cette fois dans le domaine de la transition énergétique et environnementale, est néanmoins toujours là.

Lire aussi  Plan du Cabinet contre la crise de l'asile : plus d'argent, plus de logements, pas d'arrêt de l'asile

S’il a toutes les chances d’être partiellement revu, ce projet Cœur de campus est fermement défendu par Jean-René Etchegaray, président de la Communauté d’agglomération Pays basque, pour quoi il est essentiel d’élargir l’offre faite aux futurs étudiants du Pays basque et de le faire dans un environnement conçu pour ça, avec tous les services associés nécessaires (logements du Crous, restauration, etc) et déjà en grande partie présents à Montaury.

Sur le plan social, le collège scientifique de Montaury cherche, à son échelle, à aider les étudiants les plus en difficulté. « Pour ceux qui sont en situation de handicap, qui ont un contrat de travail, ou sont sportifs ou musiciens de haut niveau, nous essayons d’adapter les cursus », indique Frédéric Plantier. Il ne dispose pas de baguette magique, en revanche, pour résoudre le crucial problème de logement.

2023-09-05 18:26:41
1693928735


#une #rentrée #sous #signe #développement #lenseignement #supérieur

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.