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Une séance inhabituelle au Congrès annule, pour l’instant, l’essentiel de la réforme fiscale de Sánchez

by Nouvelles

2024-11-19 01:59:00

Jusqu’à présent, le gouvernement espagnol n’a pas réussi à mettre en œuvre la réforme fiscale dans les termes dans lesquels il l’avait proposée. Bien que la commission des finances du Congrès des députés ait approuvé dans les extrêmes l’opinion avec la directive européenne obligeant les grandes multinationales à payer un taux minimum de 15% sur l’impôt sur les sociétés, les amendements qui ont réussi laissent sur du papier mouillé les aspirations que l’exécutif avait déposées dans le paquet fiscal. Pour l’instant, des mesures telles que la taxe extraordinaire sur les banques, l’exonération des primes d’assurance maladie privée et la révision du régime fiscal des sociétés de sécurité sociale ont échoué. Il a également fait dérailler la révision de la TVA sur l’hébergement touristique et l’égalisation de l’essence avec le diesel, l’une des propositions phares de l’exécutif. En effet, cette dernière mesure a représenté une collecte estimée à plus de 2 milliards d’euros, selon l’Autorité Fiscale. Qu’ils voient le jour ou non dépendra donc du vote de ce jeudi en plénière de la chambre basse, la dernière tentative que devra faire le gouvernement espagnol pour pouvoir approuver davantage d’ajustements fiscaux.

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Après un débat tortueux qui a commencé à cinq heures de l’après-midi, ainsi que des suspensions répétées (entre dix et douze heures du soir, la commission s’est arrêtée, provoquant la colère des députés du Congrès et des travailleurs), le vote final est intervenu alors que l’horloge sonnait presque une heure. dans la soirée. L’avis de la commission sur la transposition de la directive européenne a fini par prospérer après une négociation contre la montre avec ERC, EH Bildu et le BNG, puisque pendant des heures aucune des trois formations n’a obtenu son vote favorable. Le PSOE a donné son accord après avoir accepté une taxe bancaire avec des taux d’imposition plus élevés et que la collecte revienne aux communautés autonomes, comme l’ont rapporté les trois partis dans un communiqué de presse. La mesure sera votée ce jeudi.

Mais l’accord avec les formations de gauche a également pu dérailler parce qu’elles ont atteint “l’engagement” du gouvernement espagnol de prolonger, par un décret-loi royal, la taxe sur l’énergie pour un an, comme le montre le communiqué. Une promesse qui a déjà éveillé les soupçons de Podemos. “Sans aucune garantie que Junts votera en sa faveur, c’est du papier mouillé”, a reconnu sur le réseau social le porte-parole de la formation Lilas au Congrès, Ione Belarra. X. Quelques minutes après le vote final de la commission, le ministère des Finances a envoyé une déclaration “clarifiant qu’il maintient son accord avec Junts pour ne pas taxer les sociétés énergétiques qui maintiennent leur engagement effectif d’investissement en faveur de la décarbonisation”.

Une mauvaise réforme fiscale ?

La vérité est que les sociétés énergétiques, et en particulier Repsol, ont été les protagonistes collatéraux de la commission des finances. La pression publique et privée exercée par la compagnie pétrolière contre la taxe extraordinaire sur les sociétés énergétiques a gravement porté atteinte au paquet budgétaire du gouvernement espagnol. Le fait que le PSOE ait renoncé à cet hommage extraordinaire – comme il était d’accord avec Junts, qui a pris pour siennes les menaces de la compagnie pétrolière en termes d’investissements, mais aussi avec Sumar – a bouleversé les partenaires de gauche, depuis l’ERC jusqu’à EH Bildu et Podem. Son introduction constitue cependant une ligne rouge pour les pensionnaires. Pour autant, et contrairement à ce qui pourrait arriver avec la taxe extraordinaire sur les banques, rien ne laisse présager que la taxe sur l’énergie sera une réalité dès l’année prochaine.

“C’est du chantage”, a déclaré la députée de l’ERC Pilar Vallugera lors de la commission des finances. Dans un premier temps, les républicains avaient proposé de voter en faveur de l’avis si le PSOE retirait tous les amendements et, par conséquent, seul l’impôt minimum sur les multinationales était voté et une autre voie était choisie pour aborder la réforme fiscale. C’est pourquoi, lorsqu’ils ne se sont pas désistés et que certains ont même prospéré, il a été si difficile de convaincre ERC. En fait, la formule choisie par le gouvernement espagnol pour proposer une réforme fiscale (à travers le traitement des amendements au Congrès des députés) a déjà été critiquée la semaine dernière par le PNB.

Au-delà de l’impôt minimum

Au total, conformément au taux minimum de 15 %, la commission des impôts a effectivement approuvé certaines modifications fiscales, quoique mineures. Il s’agit du changement sur les réformes de l’ancien ministre de l’Économie Cristóbal Montoro (PP) pour résoudre les problèmes générés sur l’impôt des sociétés. L’augmentation de 28% à 30% de l’imposition des revenus du capital supérieurs à 300 000 euros, la nouvelle taxe sur les liquides pour cigares électroniques et autres produits liés au tabac, ainsi que la réforme qui vise à mettre fin à la fraude à la TVA sur les hydrocarbures. Tous ces amendements ont déjà été introduits dans la loi.

Le PSOE avait convenu de ces mesures avec le partenaire minoritaire du gouvernement, Sumar, mais elles faisaient également partie de l’ensemble des mesures négociées avec le PNB et le Junts. Une fois le soutien de la droite en bonne voie, les socialistes ont ouvert des négociations avec ERC, EH Bildu et le reste des partenaires de gauche. Mais comme on a pu le constater ce lundi, les négociations n’ont pas été fructueuses.

La transposition de l’impôt minimum sur les multinationales n’est cependant pas la seule obligation en suspens que le gouvernement espagnol a avec Bruxelles (l’Espagne est sur le point d’une éventuelle sanction de la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) en raison du retard dans l’application de la directive). La réforme fiscale est importante car elle est l’un des engagements du plan de relance et le décaissement intégral du cinquième versement des fonds européens (environ 7 milliards d’euros entre prêts et subventions) en dépend. En attendant le vote de jeudi en plénière, le paquet fiscal est pour l’instant loin d’être une réforme comme celle annoncée par la Moncloa.



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