Une soirée pleine de bizarrerie

Une soirée pleine de bizarrerie

2024-01-07 19:14:09

“Quelqu’un prévoit-il une représentation pour laquelle nous devrions émettre un avertissement de déclenchement ?”, demande Giselle Hipps aux participants peu avant le début du spectacle. Tout le monde dit non, apparemment pas cette fois. «Nous avons déjà eu ça», dit Giselle Hipps en riant. Pour la cinquième année consécutive, la drag queen animera le « Drag Slam » aux côtés de Jessica Walker. Comme avant chaque spectacle, Giselle Hipps, en tant que “mère de la famille ‘Drag Slam'”, refait le processus avec les participants dans les coulisses du club “Orange Peel” de Francfort.

Cela concerne principalement les six artistes interprètes, mais aussi les anciens participants du « Drag Slam », les supporters de la communauté et les proches. La plupart se connaissent : bisous à gauche, bisous à droite. Des rires bruyants, des conversations d’avant en arrière. Pendant que certains peignent leurs perruques et collent les derniers cils, d’autres s’entraident pour enfiler leurs costumes éblouissants. L’ambiance est exubérante, les premiers bouchons de champagne éclatent et les basses de la scène traversent déjà les murs.

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L’organisateur Jan Schmidt a eu l’idée d’organiser un « Drag Slam » il y a cinq ans. Il a vu le besoin de communauté et a voulu créer un format avec le concours queer « qui n’existe pas encore sous cette forme ». Une soirée pleine de chants, de danses, d’acrobaties et de comédie, où il n’y a pas de limites à la créativité – tout comme il n’y a pas de limites au drag. “C’est un événement dont la scène queer avait besoin”, estime Giselle Hipps, présente depuis la naissance du “Drag Slam”. Mais Jan Schmidt et Giselle Hipps ne se sont réellement rendu compte de cela que lorsqu’il y avait presque trois fois plus de visiteurs que prévu lors de la soirée d’ouverture en 2018.

« Le sentiment de sécurité et de convivialité »

Depuis, le concours mensuel affiche presque toujours complet. Cela est principalement dû à «l’art diversifié et ouvert», explique Giselle Hipps, venue traîner il y a plus de dix ans lors du Christopher Street Day. Personne n’est exclu, tout le monde peut participer. « Personne ici n’est mis au pilori à cause de sa taille vestimentaire, de sa sexualité, de sa couleur de peau ou de ses origines. Chacun peut être ce qu’il veut. » C’est un espace sûr qui n’existe nulle part ailleurs.

La concurrente Mina Colada se prépare dans les coulisses.





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Chelem à Francfort
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Un événement dont la communauté queer a besoin

“On pourrait penser que l’on devrait se sentir en sécurité lors de n’importe quel événement queer, mais malheureusement ce n’est pas toujours le cas”, déclare la drag queen Robin D’Show. De nombreux membres de la communauté LGBTQ sont également touchés par le body shaming ou le kinks shaming. Ils veulent lutter contre cela avec le « Drag Slam ». «C’est le sentiment de sécurité et de convivialité que beaucoup de gens viennent ici», explique Robin D’Show, qui accompagne musicalement la soirée en tant que DJ. Sugar van Shock est également d’accord. “C’est l’ambiance familiale qui rend le ‘Drag Slam’ si spécial”, explique la drag queen en enfilant sa tenue scintillante. En tant que vainqueur du dernier « Drag Slam All Stars », Sugar van Shock ouvre le show d’aujourd’hui.



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