2024-02-07 12:23:01
Remake de nombreux films, c’était l’une des dernières œuvres de William Friedkin de L’Exorciste
Ce Mutinerie de Caine : cour martiale un remake avec une longue histoire. Il est né sous forme de roman, lauréat du prix Pulitzer en 1951, puis de drame d’essai en 1953 par Herman Wouk et a été joué à plusieurs reprises en Amérique, la première avec Charles Laughton (plus tard également Charlton Heston) et Henry Fonda, jusqu’à un repris en 2006, tandis qu’en Italie, il fut interprété par Ivo Garrani et Alberto Lupo en 1954, sous la direction de Squarzina. Mais la grande renommée est venue d’un film de 1954 d’Edward Dmytryk avec Humphrey bogart dans le rôle du capitaine névrosé Queeg qui joue pathologiquement avec les billes, Jos Ferrer et Fred Macmurray parmi les marins dragueurs de mines sur le front du Pacifique pendant la Seconde Guerre mondiale. Au moment de danger d’un typhonle commandant est destitué par le lieutenant Maryk (Van Johnson) qui affrontera ainsi le procès militaire devant la cour martiale.
Il y avait adaptations télévisées, un d’Altman à domicile et également en Italie en 1961, un de Vaccari avec Fo et Moschin aux commandes. Maintenant, le beau film d’essai sur l’affiche ci-dessus Paramount+ le remake du célèbre titre avec Bogart qui a concouru pour 7 Oscars, mais alors que celui-là montrait l’aventure du cher Caine avec les moments dramatiques de la tempête, la prétendue pathologie et la mutinerie, qui reste le plus connu de l’histoire du cinéma avec celle de Primedont la première édition en 1935 mettait en vedette Clark Gable mais Laughton était toujours le commandant.
Directeur de celui-ci nouvelle édition qui se déroule à huis clos comme un film judiciaire classique mais avec un décor militaire (voir Code d’honneur avec Tom Cruise), devant les majors navales qui devront juger les événements, un grand auteur qui nous a quitté fin août, William Friedkin. Il a réalisé des titres comme L’Exorciste et Le Bras fort de la loi, succès mondiaux : quelques jours après la présentation de son dernier film à la Mostra de Venise, où il a reçu en 2013 le Lion d’or pour l’ensemble de sa carrière, Friedkin est décédé subitement à 88 ans, nous laissant le souvenir d’un carrière prestigieuse et plein d’Oscars.
Cette nouvelle mutinerie très différent du film de 1954a un caractère plus claustrophobe et théâtral, il ne quitte pas la salle d’audience militaire, mais est équipé d’un tension morale notable également. Les faits sont les mêmes, il y a le lieutenant Maryk (Jake Lacy, excellent) qui relève le capitaine Queeg (Kiefer Sutherland, au centre d’un interrogatoire incessantégalement avec les billes suspectes à la main), déjà visité par des médecins pour névroses, harcèlement, bizarreries pathologiques. Qui avait raison ?
Nous le savons, au moins qui ne se souvient pas des précédentsaprès une heure et 40′ de débat tendu où s’affrontent deux mentalités, deux manières de gérer le pouvoir, mais aussi deux avocats, parmi lesquels se distingue le défenseur du lieutenant, l’avocat Barney Greenwald (Jason Clarke, autre farceur du film), qui est convaincu du culpabilité de son client mais le défend quand même en mettant en œuvre un plan diabolique en deux étapes. Le film de Friedkin fonctionne bien même si les parties ont été radicalement modifiées coordonnées historiquesnous ne sommes plus dans la Seconde Guerre mondiale, mais aujourd’hui, dans une mission qui touche l’Iran et le détroit d’Ormuz, seule route maritime qui permet le passage entre le golfe Persique et la mer ouverte.
Alors change à la géographievoire politique, mais l’histoire humaine et hiérarchique de la désobéissance (et de la maladie mentale, peut-être bipolaire) reste la même et repose sur une structure narrative très solide et une réalisation et un casting qui ne commettent pas la moindre erreur.
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7 février 2024 (modifié le 7 février 2024 | 10:22)
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