une tradition de plus pour Saint John

une tradition de plus pour Saint John

2024-06-23 21:29:39

BarceloneL’Espanyol retrouve toujours le chemin du domicile, qui n’est autre que la Première Division. Soit directement, soit par l’intermédiaire d’un éliminatoires. Avec un classement lâche ou en souffrance jusqu’à la dernière seconde. Avec José Antonio Camacho ou avec Manolo González. Avec Albesa qui décide d’une séance de tirs au but angoissante à Malaga ou avec Puado déguisé en héros signant un doublé en portant le brassard de capitaine.

L’Espanyol a retrouvé la place qui lui revient dans une fête de Saint-Jean qu’il n’oubliera jamais. Un après-midi plein de souffrance au cours duquel il a transformé sa conviction en efficacité pour certifier sa promotion à Primera. Les Blancs et Bleus ont rappelé à Oviedo (2-0) qu’ils reviennent toujours dans l’élite du premier coup. Cela avait été le cas les cinq fois précédentes et cela a été le cas la sixième fois. Le fait que l’Espanyol soit en Première Division a commencé à être rappelé par sa masse sociale, en vedette lors d’une réception de gala et en remplissant le Stage Front Stadium de 33 107 âmes, la meilleure entrée depuis le derby contre le Barça lors de la saison 2019-20 (33 562 spectateurs). Un supporter dévoué qui a fini par célébrer, en larmes, la fin d’une saison parfois devenue un calvaire, mais qui s’est finalement transformée en une grande fête sur la pelouse. Rarement une invasion sur le terrain n’a été aussi justifiée.

Les Blancs et Bleus devaient s’imposer pour inverser la défaite subie chez Carlos Tartiere (1-0). Et Manolo González a fait comprendre à ses hommes que c’était un après-midi pour dominer le match. L’Espanyol s’est imposé en essayant de faire jouer le match dans la moitié de terrain d’Oviedo. Les Espagnols ont été plus dominants, mais il leur a fallu tout un monde pour briser l’ordre d’un Oviedo rocheux qui a montré pourquoi ils sont l’une des équipes les plus solvables de la catégorie depuis l’arrivée de Luis Carrión. Durant la première mi-temps, les Asturiens ont été imperméables jusqu’à presque la pause. L’Espanyol, même s’il voulait être le protagoniste avec le ballon, a mis longtemps à inquiéter Leo Román, car il ne parvenait pas à trouver des passes claires dans la zone offensive. Oviedo, à l’aise en défense, a fait tout son possible pour qu’il se passe très peu de choses : perte de temps, interruptions constantes et fautes pour couper le rythme d’un Espagnol mécontent des critères d’arbitrage de Cordero Vega, bien souvent trop permissifs.

Les locaux n’ont pas réussi à atteindre le but adverse jusqu’à ce que, juste avant la pause, Javi Puado ait réussi à découvrir le pot de ketchup et les buts ont commencé à affluer. Il se dirigea d’abord vers la maison dans un coin de la petite zone. Trois minutes plus tard, Pere Milla a reçu une bonne longue passe de Cabrera et a laissé le ballon au joueur de Barcelone, qui n’a pas pardonné. Belle aide d’Alcarràs, le joueur qui a rappelé à l’Espanyol que le éliminatoires ils y font face avec plus d’enthousiasme que de peur. Et si quelqu’un ne manque pas d’enthousiasme, c’est précisément Puado, qui, après être devenu le protagoniste de la demi-finale contre le Sporting, en marquant le seul but du match, est devenu le héros contre Oviedo, signant une performance de grande valeur, dont un doublé qui lui permet de marquer 17 buts cette saison. L’Espanyol, qui jusqu’à la 44e minute n’avait pas encore tiré entre les trois poteaux, menait 2-0 à la mi-temps.

Les buts locaux ont énervé Oviedo, qui a perdu la marge étroite pour spéculer. Les Asturiens ont été contraints de modifier leur plan de jeu après la reprise. Carrión a fait avancer le dossier, en donnant l’entrée anticipée à des joueurs offensifs comme Cazorla ou Masca pour donner des jambes fraîches à son équipe. Ces changements ont permis aux Asturiens de commencer à se rapprocher de l’Espanyol dans leur tiers de terrain. La seconde mi-temps a été un exercice de résistance numantine au cours duquel les Blancs et Bleus ont plus souffert qu’ils n’ont apprécié. Oviedo insistait, mais coup après coup, il trouvait une tête ou un pied espagnol prêt à contrecarrer ses tentatives. Saint Joan Garcia est également apparu, providentiel avec une intervention clé dans le temps additionnel. L’Espanyol a su conserver l’avantage le plus important de la saison pour réaliser la promotion de rêve. Une fête de traditions : coca, pétards et Espanyol à Primera.

  • FICHE TECHNIQUE DU MATCH
  • Espagnol : Joan Garcia ; Omar, Calero, Cabrera; Jofre (Salvi, 78′), Bare (Víctor Ruiz, 79′), Gragera, Pere Milla (Brian Oliván, 68′) ; Melamed (Aguado, 79′), Puado (Lozano, 86′) et Braithwaite. Entraîneur : Manolo González.
  • Oviedo : Leo Román ; Viti, Luengo, Dani Calvo, Pomares (Borja, 46′) ; Luismi (Cazorla, 63′), Colombatto, Dubasin (Masca, 63′), Seoane (Borja Bastón, 76′), Moyano (Abel, 46′) et Alemao. Entraîneur : Luis Carrion.
  • Buts : 1-0 Puado (44′), 2-0 Puado (45+2′).
  • Arbitre: Cordero Vega (Comité Cantabrique).
  • Cartons jaunes : Cabrera (21′), Moyano (29′), Viti (41′), Keidi Bare (47′), Pere Milla (64′), Seoane (74′).
  • Cartons rouges : Aucun.
  • Stade : Stage Front Stadium, 33 107 spectateurs.



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