Une victoire extrêmement importante pour les chasseurs européens ! L’UE soutient le projet de modification du statut de protection des loups

C’est la preuve que le lobby de la chasse fonctionne et qu’il est également possible de remporter des victoires significatives et importantes dans la lutte pour les intérêts des chasseurs au sein de l’Union européenne. L’histoire a commencé il y a plus de deux ans, lorsqu’en septembre 2022, des loups ont tué le poney de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

L’automne dernier, la Commission européenne a proposé une proposition visant à modifier le statut de protection du loup en vertu de la Convention de Berne, suite à plusieurs années de demandes de nombreux États membres, soutenues par quatre résolutions du Parlement européen au cours des cinq dernières années. En réponse à ces demandes, la Commission européenne a lancé une nouvelle phase de travail en septembre 2023 pour répondre aux problèmes liés à l’augmentation de la population de loups. La Commission a invité les communautés locales, les scientifiques et toutes les parties intéressées à soumettre des données actualisées sur les populations de loups et leurs impacts. En conséquence, il a été décidé que le Comité des représentants permanents de la Commission européenne devrait voter sur la question de savoir si le loup devait changer son statut de strictement protégé à protégé.

La Fédération européenne des associations de chasse et de conservation (FACE) a fait un lobby très actif pendant plusieurs mois pour obtenir que le changement de statut soit soutenu. Bien qu’un jour avant le vote du 24 septembre, il semblait que la proposition ne serait pas soutenue, car les gouvernements de nombreux États membres n’acceptent pas le changement de statut pour des raisons politiques, mais à cause de la pression de l’opinion publique et de diverses personnalités non gouvernementales. Les organisations gouvernementales, l’Allemagne, la Pologne et l’Estonie ont modifié leur vote. Oui, oui, l’Estonie allait également voter contre, car son ministre de l’Environnement est très vert. Mais en coopération avec la FACE, les gouvernements finlandais et suédois ont demandé au ministre estonien de soutenir le changement de statut, car il est très important pour ces pays.

En conséquence, le changement de statut a été soutenu et cette nouvelle a été accueillie par des applaudissements et du champagne lors de l’Assemblée générale de la FACE, car ce vote est en effet très important pour l’ensemble de la communauté des chasseurs européens. La prochaine étape consistera à apporter les modifications nécessaires à la Convention de Berne.

Bien qu’aucun changement ne soit actuellement attendu en Lettonie suite à ce vote, il s’agit d’une étape significative et importante pour de nombreux pays de l’Union européenne où la chasse au loup est actuellement interdite.

et cette décision pourrait également affecter à long terme les politiques de gestion d’autres grands carnivores. Dans le contexte de la Lettonie, il pourrait s’agir de lynx et d’ours. Il s’agit d’un signal très important non seulement pour les États membres de l’UE indiquant que la politique de l’UE concernant la gestion de ces animaux est en train de changer, mais aussi pour le lobby anti-chasseur, car il ne sera désormais plus possible de mettre cette phrase dans le nez de tout le monde. que le loup est strictement protégé dans l’UE et ne doit pas être chassé. Dans notre contexte, il ne devrait plus y avoir d’obstacles à l’augmentation, si nécessaire, de la chasse au loup en Lettonie.

“Ajuster l’état de conservation sera une étape importante pour relever les défis posés par la population croissante de loups, tout en maintenant l’objectif global d’atteindre et de maintenir un état de conservation favorable pour l’espèce”, a déclaré le porte-parole de la commission, Adalbert Jahnz, aux journalistes. En 2023, des populations de loups gris étaient recensées dans 23 pays de l’Union européenne et leur population totale était estimée à environ 20 300 animaux. Ces créatures insaisissables entrent donc de plus en plus en contact avec les humains. Annonçant son intention de réexaminer le statut de l’espèce l’année dernière, la chef de la commission, Ursula von der Leyen, a déclaré que “la concentration de meutes de loups dans certaines régions d’Europe est devenue une menace réelle, notamment pour le bétail”.

En revanche, après le vote, la FACE a déclaré qu’il s’agissait d’une triple victoire. C’est une victoire pour la directive Habitats adoptée en 1992, qui vise à restaurer les habitats et la diversité des espèces en Europe. La population de loups, qui avait quasiment disparu en Europe occidentale, s’est à nouveau largement reconstituée sur tout le territoire européen. La directive Habitats peut désormais être considérée comme un document juridique fonctionnel dans lequel des exemples de réussite en matière de conservation peuvent être intégrés.

C’est une victoire pour les institutions qui savent mettre en œuvre les bonnes décisions politiques lorsque cela est nécessaire. Et c’est une victoire pour la population de loups, qui connaît un développement sans précédent en Europe (augmentation de 81 % en dix ans). La coexistence avec les humains est de plus en plus courante, ainsi que les conflits qui y sont associés.

La décision est politiquement motivée

Selon la Convention de Berne de 1979, à laquelle l’UE a adhéré, le loup est devenu une espèce strictement protégée. Selon ce document, un animal ne peut être tué ou capturé que s’il présente une menace pour le bétail, sa santé ou sa sécurité.

La proposition de la Commission vise à assouplir ces règles en abaissant le statut du loup à celui d’une espèce protégée, ce qui permettrait la reprise de la chasse dans le cadre d’une réglementation stricte. Mais les défenseurs des droits des animaux craignent que ce changement puisse conduire à la destruction d’un grand nombre de loups en envoyant un mauvais message. Plus de 300 organisations environnementales et de protection des animaux se sont opposées à ce déclassement, estimant qu’il était prématuré car, même si la population avait augmenté, la reprise était toujours en cours. Dans la lettre, ils ont déclaré qu’il n’y avait aucune preuve que l’abattage réduisait les dommages causés aux animaux de ferme. Ils ont fait valoir que la chasse ne peut pas remplacer d’autres mesures de prévention telles que les clôtures.

“Nous pensons que cette proposition est politiquement motivée et en aucun cas scientifiquement fondée”, a déclaré à l’AFP Sabien Lehmanns, responsable politique du groupe environnemental WWF.

Conclusions

Une chose est claire : sans l’implication active de la FACE et d’un lobby plutôt agressif, le vote aurait été négatif, ce qui n’aurait fait qu’aggraver la situation dans l’UE, créant de plus en plus de conflits et d’intolérance envers cette espèce emblématique européenne. Concernant les lynx et les ours, on ne peut pas espérer une solution rapide et immédiate pour le moment, mais comme on dit, la glace a bougé ! En témoigne également le fait que dans de nombreux pays, les soi-disant verts commencent à perdre leurs positions.

Préparé avec le soutien du Fonds de développement des fermes de chasse.

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