Une voie de navigation très fréquentée au large du Danemark fermée en raison d’un dysfonctionnement d’un missile harpon

Une voie de navigation très fréquentée au large du Danemark fermée en raison d’un dysfonctionnement d’un missile harpon

Une partie du détroit du Grand Belt au large des côtes danoises a été fermée au trafic maritime et aérien jeudi après que le commandement de la défense et l’autorité maritime du Danemark ont ​​averti des dangers liés au dysfonctionnement d’un missile Harpoon. Après avoir suspendu la circulation pendant des heures, ils ont annoncé que la voie navigable rouvrirait jeudi soir à 20 heures. Il s’agit du deuxième incident embarrassant signalé en 24 heures qui a conduit mercredi soir au limogeage du chef de la défense du pays.

Le commandement de la défense a publié jeudi matin une déclaration faisant état de l’incident à la police et à l’autorité maritime danoise, tout en précisant que “les navires se dirigeant vers la zone dangereuse sont avertis et invités à attendre que le problème soit résolu”. L’espace aérien est également fermé dans la zone autour de Korsor, une ville du sud-est du Danemark située près du passage entre la mer du Nord et la Baltique. Elle abrite également l’une des principales bases navales du pays.

L’incident s’est produit à la fin de plusieurs semaines d’exercices navals impliquant la marine danoise et d’autres membres de l’OTAN. L’exercice devait se terminer demain, 5 avril, et comprenait aujourd’hui un test du système de missiles à bord de la frégate danoise. Niels Juel qui est amarré à la base navale de Korsør.

Lire aussi  Amália Hoje, Emanuel et Carolina Deslandes se produisent aujourd'hui en Algarve (vendredi 6 septembre)

La marine a signalé que la partie propulseur de la fusée avait été activée et fonctionnait mal, ce qui signifie qu’elle était incapable (pensait-elle) de désactiver le missile. Le missile, qui transporte 150 kg d’explosifs, n’était pas armé et, selon la Marine, seul le booster était activé et il n’y avait aucun risque d’explosion.

Frégate Niels Juel à la base navale (photo d’archives du Commandement de la Défense)

“Tant que le booster n’est pas désactivé, il existe un risque que le missile puisse être lancé et voler à plusieurs kilomètres”, a prévenu le commandement de la Défense. “Des spécialistes sont en route pour résoudre le problème.”

La zone de danger a été estimée à environ quatre milles au sud de la base et le commandement indique que le missile n’atteindra pas une hauteur supérieure à 1 000 mètres (3 300 pieds) au-dessus de l’eau. Cependant, il a atteint le détroit entre les îles de Zélande et de Fionie, qui constitue le principal canal de navigation de la région. Le danger n’incluait pas le pont du Grand Belt, où l’on signalait que les voitures et les trains circulaient normalement. Il a toutefois été conseillé aux navires de jeter l’ancre et de ne pas entrer dans la zone.

Lire aussi  Enlèvement au Danemark : petit-fils de Block House avec sa mère à Hambourg

Zone de danger croisant les principales voies de navigation (Commandement de la Défense)

Le commandement de la Défense a rapporté jeudi soir que des spécialistes de l’Agence du matériel et des achats du ministère de la Défense avaient travaillé dans l’après-midi pour déterminer s’il s’agissait d’un armement du lanceur ou d’un message d’erreur électronique. Les spécialistes ont effectué différents tests, à la suite desquels le commandement de la Défense a déclaré : “il a été établi que le lanceur n’était pas armé et qu’il n’y avait plus de risque que le missile puisse être lancé”.

La nouvelle de ce dernier incident survient un jour après que les médias danois ont divulgué un rapport selon lequel une autre frégate, le Iver Huitfeldt souffert pannes de systèmes alors qu’il était dans la mer Rouge. Le système de défense aérienne du navire aurait été en panne pendant 30 minutes alors qu’ils affrontaient des drones houthis et plusieurs des obus tirés ont explosé prématurément. La frégate a ensuite été rappelée tôt de la mer Rouge.

Lire aussi  Un séisme de magnitude 3,5 secoue la région de Los Angeles

Le Danemark est au milieu d’une augmentation rapide de ses dépenses de défense, en partie pour atteindre l’objectif de l’OTAN de 2 % du PIB et en raison des menaces croissantes de la Russie après l’invasion de l’Ukraine. Mercredi soir, le ministre danois de la Défense, Troels Lund Poulsen, a annoncé qu’il avait perdu confiance dans le chef d’état-major de la Défense, le général Flemming Lentfer. Il a licencié le général après avoir appris que l’incident avec l’Iver Huitfeldt n’avait pas été signalé au ministre de la Défense depuis près d’un mois.

Photo du haut par L-BBE en 2013 — CC PAR 3.0 ACTE

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.