2025-01-21 13:30:00
Unicredit, le PDG d’Orcel se concentre sur les fusions et acquisitions. Voici la stratégie CR7 des banquiers
Le PDG d’UniCredit à Davos n’abandonne pas Commerzbank et BancoBpm. Prêt à négocier avec le gouvernement pour éviter le recours au pouvoir doré. Et à propos d’Intesa…Andréa Orcelle Cristiano Ronaldo des banquiers, semble déterminé à marquer de son empreinte l’histoire de la finance européenne. Mais cette fois, le banquier romain joue un jeu important. Bien sûr, personne ne l’admettra jamais ouvertement, mais la vérité est qu’Orcel a été pris à la tête de UniCrédit faire des fusions et acquisitions.
Et pas seulement pour distribuer des dividendes aux actionnaires. Mission qu’il a accomplie avec brio, avec un pluie de bénéfices proche de 27 milliards et un la capitalisation boursière est passée de 13,1 à 66,7 milliardsavec un +500% qui fait que le parcours d’Unicredit sous la direction d’Orcel ressemble plus à celui d’une entreprise technologique américaine qu’à celui d’une entreprise du Vieux Continent.
Orcel n’a pas été engagé pour devenir comptable, mais pour transformer UniCrédit en un géant paneuropéen. Et lui-même, un Davosil a omis un détail important. Il y a « plus de 50 % » de chances que la banque soit beaucoup plus grande d’ici fin 2025. Plus gros, tu comprends ? Traduit: fusions et acquisitions à l’horizon.
Les rumeurs vont bon train : Commerzbank en Allemagne ou Banque Bpm en Italie ? Orcel fait semblant de ne pas savoir, il se cache derrière un “on verra”, il se dit même prêt à tout abandonner si les conditions les plus correctes n’existent pas. Mais la réalité est que lui, l’homme des grandes opérations, a un plan très clair. Bien sûr, il y a des obstacles politiques, il y a le fameux pouvoir d’orce qui pourrait compliquer les choses sur Banco Bpm. Mais Orcel y voit davantage une opportunité qu’un problème. Une occasion de « s’asseoir à la table » avec le gouvernement et de négocier. Justement ce qui manquait lorsque le dossier de Monte dei Paschi de Sienne il est resté garé pendant des mois sur la Piazza Gae Aulenti sans qu’aucun appel ne parvienne au premier ministre de l’époque Mario Draghi.
Sans oublier, entre autres, lorsque des rumeurs incontrôlées faisaient grand bruit l’opa sur Banco Bpm. L’histoire est entrée dans la mythologie de l’actualité financière : celui qui était alors à la tête de l’économie de Messager, Osvaldo De Paolinireçoit l’annonce de l’offre bien après la date de clôture du journal et ne parvient qu’à insérer une réplique dans l’édition distribuée à Rome. Mais cela suffit, malgré les communiqués tout faits, Orcel abandonne et abandonne l’opération. Et quelqu’un dans son entourage lui suggère d’adoucir ses relations avec le “Palais romains“. Celui qui vient de la capitale a une approche britannique dans laquelle l’argent parle, pas les relations.
Aujourd’hui, les conditions sont différentes : Andréa Orcel a jeté le gant pour Intesa Sanpaolo. La concurrence entre les deux géants italiens du crédit devient de plus en plus féroce, et le numéro un d’UniCredit veut démontrer que sa stratégie de croissance est la carte gagnante. Pour éviter les accrocs comme il y a trois ans, il semble que le PDG de Piazza Gae Aulenti ait réuni le conseil d’administration extraordinaire en France, invitant personnellement les membres du conseil d’administration avec peu ou pas de préavis pour éviter les fuites d’informations. Pour l’instant les actionnaires sont satisfaits : record de dividendes, rachats de pluie. Mais pour combien de temps encore ? Parce que s’ils Opérations de fusions-acquisitions si elles ne se concrétisent pas, toute cette phase d’expansion risque de s’arrêter brutalement.
Le banquier romain sait que le jeu est délicat. Et c’est peut-être précisément pour cette raison qu’il préfère parler à voix basse, pour faire comprendre sans jamais trop en dire. Mais une chose est sûre : Orcel n’est pas du genre à rester les bras croisés. Et s’il ne peut pas grandir UniCrédit à travers les acquisitions, il n’y a qu’un seul risque : rester le roi sans couronne de la finance européenne. Aux sages, quelques mots.
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