Le trafic illégal d’espèces sauvages persiste et constitue une grave menace pour la biodiversité, la stabilité économique et la sécurité mondiale. Le commerce clandestin met non seulement en péril de nombreuses espèces, mais perturbe également les écosystèmes et met en péril les moyens de subsistance des communautés du monde entier. Consciente de la gravité de ce problème, une coalition de dix organisations de premier plan a forgé une alliance pour lutter contre le trafic illégal d’espèces sauvages en renforçant la sensibilisation et la vigilance dans les chaînes d’approvisionnement mondiales.
Le secteur maritime, en particulier, reste sensible au trafic de contrebande. Compte tenu du volume considérable des échanges commerciaux traversant les mers, associé aux exigences de livraisons rapides et aux chaînes d’approvisionnement complexes, les criminels exploitent les vulnérabilités de la logistique maritime pour faire passer clandestinement des marchandises illicites.
Dans un effort concerté pour lutter contre ce fléau, dix organisations internationales se sont regroupées dans une initiative menée par le World Shipping Council. Soutenue par le Programme des Nations Unies pour le développement, le Fonds pour l’environnement mondial et le Global Wildlife Programme, et en collaboration avec TRAFFIC et WWF, la coalition comprend également le co-parrainage du BIC, du Global Shippers Forum, du Fonds international pour la protection des animaux et de TT. Club. Ensemble, ils ont élaboré des lignes directrices pratiques pour toutes les parties prenantes des chaînes d’approvisionnement, offrant des conseils, posant des questions pertinentes pour identifier les activités criminelles et fournissant des conseils sur la manière de signaler les comportements suspects. Un document d’accompagnement « Drapeaux rouges » sert de référence quotidienne pour les personnes impliquées dans les chaînes d’approvisionnement.
La lutte contre le trafic illégal d’espèces sauvages nécessite une action collective à travers les chaînes d’approvisionnement conteneurisées internationales. Toutes les parties impliquées, en particulier les regroupeurs et les destinataires de marchandises à emballer ou à transporter, doivent prendre de manière proactive des mesures pour empêcher l’envoi d’animaux sauvages illégaux. Cela implique de vérifier la légitimité des marchandises, de sceller correctement les expéditions, de procéder à des évaluations des risques et d’alerter rapidement les autorités nationales des activités suspectes, si nécessaire.
Les lignes directrices conjointes de l’industrie pour lutter contre le trafic illégal d’espèces sauvages visent à compléter les lignes directrices existantes de l’Organisation maritime internationale (OMI) en offrant des conseils personnalisés et pratiques aux parties prenantes du secteur privé. L’OMI a été tenue au courant du processus de développement, les lignes directrices conjointes de l’industrie étant soumises pour accroître la sensibilisation et stimuler l’action.
Le trafic illégal d’espèces sauvages menace non seulement les espèces menacées à l’échelle mondiale, mais favorise également le crime organisé et compromet la sécurité mondiale. L’effort unifié de la coalition souligne la responsabilité partagée de toutes les parties prenantes dans la lutte contre ce commerce illicite. En mettant en commun leur expertise et leurs ressources, ces organisations manifestent leur dévouement à la protection de la faune et à la promotion de pratiques commerciales durables.
2024-03-20 18:33:20
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