Us Open, le (premier) triomphe de Cori « Coco » Gauff. En attendant Djokovic et Medvedev – Corriere.it

Us Open, le (premier) triomphe de Cori « Coco » Gauff.  En attendant Djokovic et Medvedev – Corriere.it

Était un voyage chaud et tumultueuxun slalom parmi les cas de Covid (le cri de Jabeur “Je me sens comme un zombie” résume bien les effets du virus), l’évanouissement dû à l’humidité et la polémique sur le toit fermé/ouvert que ce personnage littéraire a échappé aux pages d’Ivan Gontcharov qui s’appelle Daniel Medvedev il l’a relancé mondialement lors du derby russe avec Rublev. Changement de focus, regard hanté dans la caméra : « Quand l’un de nous mourra, vous comprendrez… ». Mais l’histoire se termine en Djokovic et Medvedevdimanche soir sur Flushing Central, ce sera du déjà vu.

Mais c’était une première absolue, la victoire de Cori Gauff alias Coco19 ans, le prédestiné capable de profiter des 46 amnésies (autant que des erreurs gratuites) du Biélorusse Aryna Sabalenka, à partir de demain n°1 mais sans couronne. En trois sets très laids, l’enfant du pays qu’ils ont soucié Barack et Michelle Obama et les VIP de la moitié de New York ont ​​d’abord encaissé comme Antuofermo puis contre-attaqué un adversaire dans la confusion totale, ramenant le titre aux USA dans le sillage de Serena Williams, six ans après Sloane Stephens (2017).

Djokovic envoie le message aux marins que 36 ans est le nouveau 26, fait le Grand Chelem des finales saisonnières (deux gagnées), tente d’ennoblir le retour à la première place du classement avec le 24ème Majeur, est toujours là à se battre pendant que les jeunes, Sinner et le champion en titre Alcaraz, tous deux âgés de 42 ans, sont en cale sèche, tous deux contraints de rater les éliminatoires de la Coupe Davis en raison de la surcharge de l’US Open, le tournoi qui épuise ceux qui y vont. Le rival de Djoker, c’est Medvedev lui-même qui l’a empêché du Grand Chelem en 2021, la troisième finale à New York en cinq ans car c’est sur les courts durs américains que l’homme de Moscou s’excite, peut-être avec tout le public contre (il y en a pas mal, sur Arthur Ashe : 23 771), la guerre entre Daniil et l’Amérique dans le passé a atteint des sommets extraordinaires de la comédie, du majeur à “plus tu me siffles, plus je me mets en colère” ; l’imitation d’Alcaraz, battu en demi-finale contre les pronostics en inventant de nouveaux angles avec son tennis tordu et asymétrique, est la pépite de cette édition.

Plus la nouvelle génération travaille dur pour le suivre, plus Djokovic élargit son champ d’action, à ceux qui disent qu’Alcaraz a gagné l’année dernière parce qu’il n’était pas là (les problèmes de vaccins habituels). Carlito a répondu en juillet dernier à Wimbledon, le retour de Zverev en beauté (Sinner en sait quelque chose) et la contre-attaque des Etats-Unis (éliminés Fritz et Shelton, la révélation du tournoi, un gaucher de 20 ans au talent brut, dont la célébration a été volée par Djoker en mimant le combiné téléphonique avec une lucidité impitoyable) n’ont pas suffi à faire dérailler le train de Belgrade, en route vers l’immortalité. Medvedev sait comment Djokovic se batdeux sets restants à Djere au troisième tour avant d’effectuer une remontée en droit d’auteur, est mené 5-9 en matchs directs mais garde un souvenir positif du dernier en Slam et du dernier par ordre chronologique (Dubaï, mais deux retraits sur trois), certes en faveur du Serbe ils pèsent 23 Majeurs contre un mais s’il y a un gars extravagant capable de renverser l’ordre établi c’est bien Oblomov, qui s’est finalement levé du canapé.

2023-09-10 02:16:00
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