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USA 2025, le retour de Donald Trump : conséquences possibles pour les Etats-Unis et le monde

by Nouvelles

2025-01-01 09:42:00

États-Unis 2025, perspectives

Il 20 janvier 2025 un grand tournant pourrait émerger pour la géopolitique américaine et mondiale : avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche après la victoire électorale de Donald le 5 novembre, aura lieu non seulement le retour le plus sensationnel de l’histoire politique américaine, mais aussi un grand changement de paradigme. La présidence Trump verra le deuxième moment après celui de 2017-2021, déjà marqué par une approche ouvertement transactionnelle des relations internationales et par un profond bouleversement des habitudes politiques internes. Bref, tout ce qui concerne le prochain Trump 2.0 suggère des implications à la fois imprévisibles et décisives sur les deux fronts.

Sur le plan intérieur, la deuxième présidence Trump pourrait accentuer les fractures déjà existantes dans le tissu social et politique des États-Unis. Le magnat a fait de la rhétorique populiste et de la polarisation politique la pierre angulaire de sa stratégie, alimentant des divisions qui ne seront probablement pas résolues à son retour, malgré son omniprésence politique qui l’a amené à acquérir un consensus parmi les minorités et d’autres niches électorales historiquement peu proches de lui. similaire.

Politique intérieure

Réforme institutionnelle et les gouvernements des États seront sur le devant de la scène, notamment en raison de l’entrée dans le domaine d’Elon Musk, de Vivek Ramasway et de leur Département pour l’efficacité gouvernementale (Doge). Au cours de la campagne électorale, Trump a exprimé à plusieurs reprises le désir de réduire l’influence des agences fédérales et des soi-disant « États profonds », créant ainsi une élite alternative à celle du « marais » de Washington. L’occasion est propice : le Parti républicain, dominé par le mouvement Make America Great Again (MAGA), qui lui est très fidèle, contrôle la présidence, la Chambre des représentants, le Sénat et six sièges sur neuf à la Cour suprême. .

L’agenda économique et fiscal est plus prévisible : sur le plan économiqueTrump va probablement relancer un mélange de réductions d’impôts et de déréglementations visant à favoriser les grandes entreprises et le marché traditionnel de l’énergie. Cependant, avec un déficit déjà élevé et une Réserve fédérale déterminée à contenir l’inflation, de telles politiques pourraient conduire à des conflits entre les institutions financières et l’administration. Trump a tenté de forcer le Congrès sortant à relever la dette fédérale à un seuil qui lui permettrait d’adopter sans souci une nouvelle réduction d’impôts lors du récent débat sur le shutdown. Mais il échoua dans son objectif.

Politique étrangère : isolationnisme et realpolitik

Si au sud plan interne Trump est un diviseur ; en politique étrangère, il apparaît comme un révolutionnaire pragmatique. Au cours de son premier mandat, il a démantelé la plupart des initiatives multilatérales promues par ses prédécesseurs et a promu une vision transactionnelle fondée sur les intérêts américains directs. Sa philosophie « America First » est sur le point de revenir sur le devant de la scène.

Faites tout d’abord attention aux relations avec la Chine et la Russie. L’une des questions clés sera celle des relations avec les puissances rivales. Bien que Trump ait intensifié les tensions commerciales avec Pékin, sa position sur Moscou a souvent été caractérisée par une approche moins conflictuelle que celle du courant dominant américain. Son retour pourrait conduire à un recalibrage des relations avec Poutine, soulevant des doutes sur la résilience de l’alliance occidentale face à la Russie en Ukraine.

L’OTAN représente une autre question cruciale. Trump a critiqué à plusieurs reprises ses partenaires européens pour ne pas contribuer suffisamment à la défense collective et a récemment relevé la barre : 5 % des dépenses militaires sur le PIB, un fardeau que l’Europe n’est actuellement pas en mesure de supporter, sous peine d’affaiblir le soutien américain. Le risque d’une diminution de l’implication américaine dans l’alliance atlantique est réel, mettant à l’épreuve la cohésion stratégique de l’Occident.

Sur le devant du Moyen-Orientil est probable que Trump tentera de renforcer davantage ses relations avec Israël et les pays du Golfe, peut-être au détriment des positions palestinienne et iranienne. L’idée est de faire revivre les fameux accords d’Abraham, qui ont pourtant besoin d’un ennemi fédérateur. Israël travaille dur pour convaincre tout le monde que son ennemi est l’Iran. Mais à Riyad, on fait la sourde oreille pour l’instant. Et peut-être que Trump aura besoin de la paix à Gaza pour amener l’État juif et les Arabes à la même table.

Ceci est une ligne directrice générale, mais n’oublions pas que l’essence du Donald c’est souvent le spectacle. Sa capacité à dominer le débat public, à influencer la dynamique économique et à déstabiliser les structures consolidées rend essentiel une surveillance attentive de ses futures actions politiques. Avec la conscience que tout est probable et que rien n’est sûr puisque le 45ème président des USA est prêt à devenir le 47ème à partir du 20 janvier prochain.



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