USA, la Cour suprême prête à rejeter les lois qui imposent des contraintes politiques aux réseaux sociaux – Corriere.it

USA, la Cour suprême prête à rejeter les lois qui imposent des contraintes politiques aux réseaux sociaux – Corriere.it

2024-02-27 03:51:10

De Massimo Gaggi

Les responsables ont discuté lundi du cas le plus important pour définir le rôle des réseaux sociaux et clarifier les véritables objectifs et limites de la disposition constitutionnelle qui garantit la liberté d’expression absolue aux citoyens américains.

NEW YORK – Le filets sociauxqui sont devenus dominants dans le discours public en ce début du XXIe siècle, peuvent continuer à exclure des plateformes des contenus qu’ils considèrent comme extrêmes, dangereux ou qui, en tout cas, violent les règles de leur service ? Ou alors, Facebook, Twitter-X, YouTube, TikTok et d’autres réseaux devraient être contraints de le faire. entrer dans le réseau tout contenu posté par les utilisateurs sans cette sélection de leurs modérateurs interdite par les récentes lois du Texas et de Floride pour lesquelles tout texte non publié constitue un acte de censure contraire au premier amendement de la Constitution américaine ?

La Cour suprême des États-Unis discuté hier de la cause la plus importante aux fins de définition du rôle des réseaux sociaux et la clarification des objectifs réels et des limites de la norme constitutionnelle qu’elle garantit liberté d’expression absolue aux citoyens américains. La phrasequi aura des conséquences très importantes dans les domaines politique et économique, arrivera en juinmais dès l’audience, il est ressorti avec une certaine clarté l’intention d’au moins deux des juges conservateurs, le président de la Cour John Roberts et Brett Kavanaugh, de se joindre au trois magistrats progressistes prenant en considération inconstitutionnel les règles votées il y a près de trois ans par les parlements des deux États à large majorité de droite, contestées devant les tribunaux ordinaires en 2022 et aboutissent désormais devant la justice suprême.

La question est complexe et ça vient de loin. Les républicains du Texas et de Floride ont réagi à la décision des réseaux
bloquer le compte de Donald Trump après son incitation à la rébellion abouti à
assaut contre le Congrès le 6 janvier 2021
. Les interventions des modérateurs des réseaux appelés à filtrer les contenus violents, racistes et complotistes – tous contenus provenant en grande partie deextrême droite – avait poussé les Républicains, notamment proches de l’ancien président, à lancer une croisade contre ce qu’on avait appelé «Censure dans la Silicon Valley».

Une censure qui violerait les droits constitutionnels d’expression de ceux qui voient son message rejeté. Mais même les réseaux sociaux, tout en soutenant la thèse inverse, font appel au Premier amendement: l’obligation de tout publier les priverait du droit constitutionnel de choisir ce qu’ils souhaitent publier sur leur site, comme le fait tout éditeur de presse écrite ou télévisuelle. Alors que les trois juges les plus proches de la droite radicale (Samuel Alito, Clarence Thomas et Neil Gorsuch) semblent partager le point de vue du Texas et de la Floride, Roberts et Cavanaugh ont adopté une position position opposée: Le premier amendement protège les citoyens contre abus du gouvernementmais ne peut pas être utilisé pour limiter la liberté éditoriale d’entreprises privées.

Roberts a ensuite souligné que si le monde numérique est le nouvelle place publique, on ne voit pas pourquoi cela devrait être réglementé par un seul État de l’Union. Il est donc fort probable que les deux lois (jusqu’à présent non appliquées après les contestations judiciaires) entreront en vigueur en juin. fait pour se décomposer avec un vote majoritaire des 9 magistrats suprêmes. Mais l’affaire fait aussi ressortir des contradictions qui viennent de plus loin. Jusqu’à présent, les réseaux sociaux ont toujours bénéficié de lairresponsabilité absoluepénales et civiles, pour les contenus mis en ligne, y compris les contenus extrêmes non filtrés tels que l’incitation à la haine ou encore au terrorisme.

Aux protestations de ceux qui ont souligné le traitement inégal par rapport au monde réglementé et responsable des journaux et des émissions de télévision, Facebook et les autres répondent depuis des années que les réseaux ne sont pas des éditeurs mais simple collectionneurs de contenu d’autrui. Maintenant que les avocats appelés à défendre le Texas et la Floride devant la Cour suprême ont assimilé ces réseaux à des services postaux ou de télécommunications, les réseaux sociaux se redécouvrent. plus semblable aux journaux. Leurs avocats ont en effet invoqué le droit à discrétion éditoriale donnant effectivement raison à les éditeurs écrasés depuis des décennies par ces nouveaux médias numériques aussi en raison de l’immense liberté dont ils jouissaient.

Droite rejeter les lois du Texas et de la Floride, mais aussi annuler la règle de l’ère Clinton (la soi-disant Section 230) qui garantissait aux réseaux la irresponsabilité totale. Peut-être y parviendrons-nous, mais l’écurie apparaît désormais presque vide, étant donné que nous passons de l’ère des réseaux sociaux à celle desintelligence artificielle générative ce qui pose des problèmes réglementaires d’une autre nature. La conclusion amère est qu’une Amérique plongée, socialement et économiquement, dans l’ère d’Internet depuis au moins un quart de siècle, n’est pas encore parvenue à définir le niveau politique et juridique la gestion de ses aspects les plus pertinents et les plus sensibles.

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27 février 2024 (modifié le 27 février 2024 | 01:50)



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