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Utilisation d’IPP au premier trimestre non liée à des malformations congénitales

Utilisation d’IPP au premier trimestre non liée à des malformations congénitales

Alors que les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) deviennent plus fréquemment utilisés pendant la grossesse, les chercheurs se sont demandé si leur utilisation pouvait augmenter le risque de types spécifiques de malformations congénitales.1,2

Les chercheurs ont finalement découvert que l’utilisation d’IPP au cours du premier trimestre de la grossesse n’était pas associée à une augmentation substantielle du risque de malformations congénitales majeures, de malformations cardiaques congénitales, de fente palatine, d’hydrocéphalie et d’hypospadias.

Ils ont cependant noté que de faibles risques accrus étaient présents pour les malformations congénitales majeures et les malformations cardiaques congénitales, mais les résultats des analyses contrôlées par les frères et sœurs suggéraient que les IPP étaient peu tératogènes.

Des chercheurs sud-coréens ont mené une étude de cohorte basée sur la population en utilisant les données du National Health Insurance Service-National Health Information Database de Corée du Sud de 2010 à 2020. Au total, ils ont inclus des données de 2 696 216 grossesses chez des femmes âgées de 19 à 44 ans entre juin 1er 2011 et 31 décembre 2019.3

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Les femmes enceintes dont l’exposition à des agents tératogènes est connue ou qui ont accouché d’enfants présentant des anomalies chromosomiques ou des syndromes génétiques ont été exclues. Les données n’incluaient pas la race ou l’origine ethnique car la base de données nationale d’information sur la santé ne l’inclut pas.

Sur le total de l’étude de 2 696, 216 grossesses, avec un âge maternel moyen de 32 ans, 40 540 femmes ont été exposées aux IPP au cours de leur premier trimestre.

Le risque absolu de malformations congénitales majeures, selon le rapport, était de 396,7 pour 10 000 nourrissons dans les grossesses exposées aux IPP et de 323,4 pour 10 000 nourrissons dans les grossesses non exposées.

Les risques relatifs ajustés sur le score de propension étaient de 1,07 (IC à 95 %, 1,02-1,13) pour les malformations congénitales majeures, 1,09 (IC à 95 %, 1,01-1,17) pour les malformations cardiaques congénitales, 1,02 (IC à 95 %, 0,72-1,43) pour les fentes palais, 0,94 (IC à 95 %, 0,54-1,63) pour l’hydrocéphalie et 0,77 (IC à 95 %, 0,51-1,17) pour l’hypospadias.

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Dans les analyses contrôlées par les frères et sœurs, aucune association n’a été observée entre l’utilisation d’IPP et les critères de jugement principaux, y compris les malformations congénitales majeures (rapport de cotes, 1,05 ; IC à 95 %, 0,91-1,22) et les malformations cardiaques congénitales (rapport de cotes, 1,07 ; IC à 95 %, 0,88).

Ces résultats peuvent être utiles aux prestataires pour pratiquer la prise de décision partagée avec les femmes concernant l’utilisation des IPP en début de grossesse.

Références

Meyer A, Fermaut M, Drouin J, Carbonnel F, Weill A. Consommation de drogues pour les symptômes gastro-intestinaux pendant la grossesse : une étude nationale française 2010-2018. PloS One. 2021;16(1):e0245854. est ce que je:10.1371/journal.pone.0245854Référence croisée

Strand DS, Kim D, Peura DA. 25 ans d’inhibiteurs de la pompe à protons : un bilan complet. Intestin Foie. 2017;11(1):27-37. est ce que je:10.5009/gnl15502

Choi A, Noh Y, Jeong HE, et al. Association entre l’utilisation d’inhibiteurs de la pompe à protons au début de la grossesse et le risque de malformations congénitales. Réseau JAMA ouvert. 2023;6(1):e2250366. doi:10.1001/jamanetworkopen.2022.50366

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