Depuis octobre 2022, date à laquelle elle a été intégrée au calendrier vaccinal, 70 002 hommes ont reçu le schéma vaccinal complet contre le virus du papillome humain. Ces chiffres proviennent de sources officielles, qui ne précisent pas le nombre d’hommes adultes ayant choisi de se faire vacciner à leurs frais.La vaccination a débuté chez les jeunes filles en 2008. Ce n’est qu’en 2018 que le protocole a été approuvé pour les garçons. La vaccination est proposée à l’âge de 12 ans et consiste en trois doses : une première, une deuxième deux mois plus tard, et une dernière six mois après la première injection.
Après 18 ans, la vaccination n’est plus financée par le système de santé publique.Le coût est d’environ 180 euros par dose. Cela représente un frein à l’immunité collective.
L’un des principaux risques du virus du papillome humain est que, dans ses souches les plus virulentes, il peut provoquer des lésions pouvant évoluer en cancer. Chez les femmes, le cancer du col de l’utérus est le plus fréquent. Chez les hommes, le risque concerne les cancers de l’anus et de l’oropharynx. La vaccination est particulièrement recommandée pour les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes.
Selon certaines sources, « 80 % de la population » est infectée par le virus du papillome humain au cours de sa vie, surtout « si la personne est sexuellement active ». Outre les méthodes préventives comme l’utilisation du préservatif, il est recommandé de se faire vacciner, car c’est le seul moyen de prévenir certains cancers. « Si c’était pour protéger du cancer du sein, il n’y aurait aucun doute à la recevoir ».
Il est vital de noter que les infections à papillomavirus (HPV) peuvent évoluer vers des cancers, dont le plus fréquent est le cancer du col de l’utérus [3]. En France, près de 3 000 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus sont diagnostiqués chaque année, et environ 1 000 femmes en décèdent [3]. Au total, 6 400 cancers sont liés chaque année aux virus HPV, dont un sur quatre chez les hommes [3].
Le vaccin protège contre les infections dues aux HPV de type 16, 18, 31, 33, 45, 52 et 58, qui sont en cause dans 90 % des cancers du col de l’utérus, 80 % des cancers de l’anus et 90 % des verrues anogénitales (condylomes) [2]. Le schéma vaccinal pour le Gardasil® 9 dépend du patient [2].
Une étude publiée en août 2023 dans *The Lancet Global Health* révèle que 31 % des hommes de plus de 15 ans seraient touchés par un papillomavirus, et 21 % par un HPV à haut risque [1]. Les hommes sont particulièrement touchés entre 25 et 29 ans, mais également avant 20 ans et jusqu’à 50 ans [1]. « Les hommes sexuellement actifs, quel que soit leur âge, constituent un important… » [1].
Vaccination contre le VPH : Ce que vous devez savoir
Table of Contents
Introduction
Cet article explore la vaccination contre le virus du papillome humain (VPH),en mettant l’accent sur l’importance de la vaccination chez les hommes et les femmes.Nous aborderons les risques, le calendrier vaccinal, le coût et les recommandations.
Pourquoi la vaccination contre le VPH est-elle importante ?
Le VPH est une infection sexuellement transmissible très courante. Certaines souches du VPH peuvent provoquer des cancers, notamment le cancer du col de l’utérus chez les femmes, et les cancers de l’anus et de l’oropharynx chez les hommes. La vaccination est le seul moyen de prévenir certains de ces cancers.
Qui peut se faire vacciner ?
Jeunes filles et garçons : La vaccination est proposée à l’âge de 12 ans,à l’aide de trois doses.
Adultes La vaccination après 18 ans n’est plus financée par le système de santé publique. Le coût est d’environ 180 euros par dose.
chiffres clés
En octobre 2022 : 70 002 hommes ont reçu le schéma vaccinal complet.
Risques et Conséquences
Le VPH peut provoquer des lésions pouvant évoluer en cancer.
En France, près de 3 000 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus sont diagnostiqués chaque année, et environ 1 000 femmes en décèdent.
Au total, 6 400 cancers sont liés chaque année aux virus HPV, dont un sur quatre chez les hommes.
Le vaccin : Ce qu’il protège
Le vaccin protège contre les infections dues aux HPV de type 16, 18, 31, 33, 45, 52 et 58, responsables de :
90 % des cancers du col de l’utérus
80 % des cancers de l’anus
90 % des verrues anogénitales (condylomes)
Données clés selon des études
31% des hommes de plus de 15 ans seraient touchés par un papillomavirus.
21% par un HPV à haut risque.
Tableau Récapitulatif
| Aspect | Détails |
| ———————- | ———————————————————————————————————————————————————————- |
| Population concernée | jeunes filles et garçons (12 ans), hommes, femmes |
| Types de cancers | Cancer du col de l’utérus, cancers de l’anus et de l’oropharynx, verrues génitales |
| Nombre de doses | 3 doses (12 ans) |
| coût après 18 ans | Environ 180 euros par dose |
| Recommandations | Vaccination pour tous, en particulier les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, les personnes sexuellement actives |
FAQ (Foire Aux Questions)
Q : À quel âge est-il recommandé de se faire vacciner contre le VPH ?
R : Idéalement à 12 ans.
Q : La vaccination est-elle gratuite ?
R : Elle est prise en charge jusqu’à 18 ans.
Q : le vaccin protège-t-il contre toutes les souches de VPH ?
R : Non,il protège contre les souches les plus à risque de développer des cancers.
Q : Les hommes peuvent-ils être atteints de cancers liés au VPH ?
R : Oui, les hommes peuvent développer des cancers de l’anus et de l’oropharynx.
Q : La vaccination est-elle également recommandée si j’ai déjà eu une relation sexuelle ?
R : Oui, car elle protège contre les souches que vous n’avez pas encore rencontrées.