Le financement est le principal obstacle à la pérennité des résidences pour personnes âgées (RPA) au Québec, qui observent une vague de fermetures.
En effet, environ 2500 personnes âgées ont dû être relogées en 2023, une situation qui préoccupe fortement les acteurs du secteur. “Les banques nous disent que nos revenus ne sont pas garantis dans notre travail”, déplore Karen Laurin, propriétaire de trois RPA.
“La dernière cohorte de sans-abris comprend 25% de personnes âgées”, s’inquiète pour sa part le président de l’Association québécoise de défense des droits des retraités (AQDR), Pierre Lynch. Il estime que l’État devrait resserrer les règles pour éviter le pire pour la population vieillissante. Selon lui, s’il existe un processus de certification pour les RPA, “il devrait y avoir un processus de “décertification” qui implique les instances gouvernementales et qui veille à reloger ces personnes dans le même quartier”.
“Les personnes âgées sont confrontées à une triple crise”, insiste M. Lynch. “La COVID était inconnue, mais la démographie, nous la connaissons depuis 1950”, ajoute-t-il. “Dans 6 ans, nous serons 2,6 millions de personnes âgées au Québec.”
Voir les explications et l’interview complètes dans les vidéos ci-dessus.
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