Vaine recherche d’aide après un viol

Une jeune femme est droguée à coups de gouttes et violée. Elle cherche en vain de l’aide car elle a peur de le signaler. Il existe un concept pour aider les personnes concernées même sans la police. Ce n’est tout simplement pas proposé partout.

EIl lui fallut du temps pour réaliser ce qui s’était passé. Il y a environ un an, lorsqu’Alina s’est réveillée dans un lit étrange un dimanche matin, elle s’est sentie hébétée. Il lui fallait encore prendre la pilule du lendemain, lui a rappelé le jeune homme avec qui elle avait spontanément donné rendez-vous la veille sur une application de rencontres. Ils se rendirent à la pharmacie, puis l’étudiante en droit monta dans le tram, toujours pas claire dans sa tête. «C’était difficile pour moi de réfléchir», se souvient-elle.

Ce n’est que lorsqu’un ami lui a demandé au téléphone à quoi ressemblait ce rendez-vous qu’elle a commencé à réaliser : elle ne savait pas. Ils s’étaient assis dans son salon, avaient discuté, bu du vin chaud et de la bière et s’étaient même brièvement embrassés. La dernière chose dont elle se souvenait était d’avoir ouvert une deuxième bouteille de bière. Elle ne se souvenait pas de ce qui s’était passé ensuite, de la façon dont elle s’était couchée – ni du prétendu sexe.