Le Valencia CF a certifié sa terrible situation financière lors de l’assemblée générale des actionnaires du club. Son seul allié (et celui qu’il complimente le plus) aujourd’hui est la Caixabank, le principal créancier qu’il paie à temps car c’est le moyen d’éviter la faillite et la liquidation. De plus, aucune autre banque ne veut vous financer. L’espoir d’achever le nouveau stade, dont l’engagement ne s’est pas traduit par la vente signée il y a huit anscontinue comme espoir de mettre fin aux maux de certains comptes qui sont perpétuellement dans le rouge et sans signes d’une solution par le sport.
Le président du Valencia CF, Layhoon Chan, qui a remplacé Anil Murphy aux commandes du club après avoir joué dans d’âpres polémiques entre propriété et supporters (“La relation avec les fans a traversé des moments très difficiles à cause de notre ancien président”, a-t-il déclaré.), a fait l’éloge de la Caixabank et a censuré la mairie de Valence. “Très reconnaissant du soutien indéfectible de LaLiga et de Caixabank car ils apprécient et apprécient notre crédibilité”, a déclaré Chan.
Il l’a fait après un bilan financier sanglant. Comme Libertad Valencia CF, un groupe de petits actionnaires qui veulent le départ de Peter Lim du club, influencé, au cours des 8 dernières années, il y a eu 180,6 millions d’euros de pertes. Seule la saison 2018/19 a enregistré des bénéfices (+1,3 million). Cette année, les plus grosses pertes ont été répercutées : 46 millions d’euros. Dans la saison 17/18, il y en avait 36 tandis qu’en 15/16 et 20/21, il y en avait 31 dans chacune d’elles. La tension parmi les fans est très forte.
L’explication de la propriété du club à l’assemblée des actionnaires était de pointer 95 des 180 millions au stade pré-Lim rappelant les pertes de Porxinos (25 millions) ou la dépréciation des parcelles (28 millions) tandis que 41 millions étaient imputés à la pandémie en raison de la perte des ventes de billets et de produits.
“Avec le bilan que nous avons, ils ne nous accordent pas de nouveaux prêts”
Inma Ibáñez, directrice financière du Valencia CF
Déjà en conférence de presse, Inma Ibáñez, directrice financière du club, a verbalisé le vrai problème du club : « Avec le palmarès que nous avons, ils ne nous accordent pas de nouveaux prêts. Nous voulons restructurer la dette, mais pour cela, nous devons commencer à travailler sur le stade ».
Après cela, il n’y a plus de feuille de route dans le club. Valencia CF n’a que Caixabank (avant ils avaient aussi Bankia, mais les deux banques ont fusionné) et il n’y a plus rien à fairer. Aujourd’hui, une réunion est prévue avec la mairie de Valence. Cela arrive parce qu’une partie du conseil, dont le fils de Peter Lim, le nouveau conseiller de Valence, a déménagé de Singapour en Espagne.
Lors d’une conférence de presse, on lui a demandé si le Les critiques de Layhoon Chan à l’encontre de la Mairie (qu’il accuse d’avoir bloqué la vente du tertiaire du nouveau stade) Ils avaient provoqué la rencontre. Et c’était que non. C’était prévu. La présence du fils de Peter Lim a été interprétée hier par le club comme un symbole de la permanence de l’investissement de Singapour dans le football valencien.
La situation tourne au roque. Face à un partenariat déficitaire avec des résultats sportifs médiocres (n’a pas joué en Europe depuis plus de 1 000 jours), la construction d’un nouveau stade qui modifie radicalement la structure des revenus est considérée comme la seule option.
En attendant, simple survie. Le conseil a approuvé un opération accordéon avec réduction de 83% du capital social (la valeur nominale des actions est passée de 6 euros à 1), pour procéder ensuite à une augmentation de capital. La prévision pour la saison 22/23 est de se terminer à nouveau par des pertes. La solution était un nouveau prêt subordonné de Peter Lim à Valence pour un montant de 35 millions d’euros.
Le propriétaire asiatique du club noir et blanc apporte de l’argent à l’entreprise par le biais de la méthode du prêt subordonné, c’est-à-dire qu’en cas de faillite, Caixabank facturerait d’abord puis Meriton (la société de Peter Lim). Cette formule montre que Peter Lim met de l’argent qui évite la faillite du club mais rien de plus.
À l’heure actuelle, il n’y a aucun défaut de paiement du Valencia CF à Caixabank, ce qui en fait un bon client pour l’institution financière. Dans la pratique, cela signifie que la banque ne gagne rien en vendant la dette du club de football étant donné que ces opérations sont effectuées avec une décote et que l’historique de paiement impeccable du Valencia CF à Caixabank ne justifie pas l’abandon de 100% du recouvrement des prêts.
Le coût de l’équipe entraîne déjà des pertes, donc l’arrivée de nouvelles recrues est remarquablement complexe
Une autre chose est qu’il y a de l’argent pour les signatures. “Nous avons plus de frais de personnel que ce qui est prévu dans le budget », a déclaré le directeur financier. La chose la plus excitante que le directeur d’entreprise du Valencia CF, Jorge Solis, a déclaré, c’est qu’il fera des signatures “tant qu’elles s’intégreront”. Il n’y a pas de joie pour les supporters, encore moins tant que les travaux du stade ne démarrent pas.
Cette situation se produit huit ans après l’arrivée de Peter Lim au Valencia CF, emmené par Amadeo Salvo, alors président du club, qui fut vendu comme mécanisme pour empêcher Bankia de diriger les dessins du noir et blanc avec l’arrivée des fonds vautours. C’était l’histoire du pupitre de la présidence du club.
Après huit ans, le stade n’est toujours pas construit et les dirigeants nommés par Peter Lim reconnaissent Caixabank (héritier de Bankia et avec le même président, José Ignacio Goirigolzarri) comme le seul allié financier qu’ils ont à leurs côtés dans les espaces sportifs il y a un débat sur l’arrivée des investisseurs pouvant réaliser des opérations telles que le rachat de la dette de l’entité ou des opérations de fonds d’investissement. Mais il n’y a que Caixabank et le club n’attend personne.
