Valentin Madouas : Sacré champion de France à Cassel dans des conditions dantesques

Valentin Madouas : Sacré champion de France à Cassel dans des conditions dantesques

Plus de 220 kilomètres, un circuit composé de deux ascensions, des pavés, un passage à 17%, aucune partie de récupération et seulement 23 coureurs classés… Ce championnat de France a été un enfer pour beaucoup, mais il a ouvert les portes du paradis pour Valentin Madouas, sacré à Cassel. “C’était un magnifique parcours, avec des conditions dantesques”, estimait toutefois le champion de France, sans doute exalté par son succès. Je pense qu’on a vécu un très beau championnat de France”. Championnats de France Une journée en enfer : pourquoi Alaphilippe a abandonné IL Y A 12 HEURES Il ne gagne pas souvent, mais il en gagne des belles : l’arrivée du “Roi” Madouas La course a été grandiose, indiscutablement, dans le sillage d’une Groupama-FDJ exceptionnelle collectivement et sublimée par un Madouas en état de grâce. Lui le Flandrien, 4e du Ronde en 2022, a parfaitement su exploiter un parcours qui était taillé pour ses qualités. Ça fait des années que j’attends d’être champion de France” Le parcours était un peu typé pour moi”, explique-t-il. C’était vraiment dur, quand on voit qu’il y en a partout, que tout le monde arrive un par un… C’est pour ça que j’avais coché ces Championnats dans ma tête”. Seulement coché ? “Cela fait deux ans que je ne pensais qu’à ça, depuis que je sais que le parcours sera ici, à Cassel”, avouait-il après l’arrivée. J’ai dit à toute ma famille, tous mes amis : ‘Venez, je le sens, je vais le faire…’ Alors gagner devant tout le monde, comme ça…” Encore plus pour un coureur qui n’a pas l’habitude de gagner, lui qui n’a remporté ce dimanche que son 6e succès depuis son passage chez les professionnels, le plus beau incontestablement. Gaudu, Molard puis Madouas : le moment où les Groupama-FDJ ont mis la main sur le titre de champion “C’est un rêve pour moi, ça fait des années que j’attends d’être champion de France”, racontait-il, les larmes aux yeux. Je l’avais été en amateur et c’était vraiment un moment magnifique. Mais là, le faire chez les professionnels…” D’autant que le Breton y a mis la manière, avec un numéro en solitaire de 21km. “J’ai du mal à le réaliser”, admattait-il quelques minutes après sa consécration. Je pense que ça se fera surtout à la maison, quand j’ouvrirai le portable”. Où bien sur le Tour de France, qui s’élance samedi prochain de Bilbao. “J’avais déjà été champion de France en amateur mais c’est clair que chez les pros, c’est encore autre chose”, avoue Madouas. Je le verrais au départ du Tour, très rapidement. C’est là, je pense, que je réaliserai…”. Il me manquait sans doute cette victoire pour pouvoir déclencher un truc Dixième l’an dernier sur la Grande Boucle, Valentin Madouas devrait encore être un équipier majeur pour David Gaudu, candidat au podium. Mais, à 26 ans, il est aussi temps pour le Breton de passer un cap que ce titre de champion de France peut lui faire passer : celui de ramener – enfin – les grandes victoires que son talent et sa régularité appellent. “Il me manquait sans doute cette victoire pour pouvoir déclencher un truc, explique le nouveau champion de France. Il manquait un peu de réussite, un peu de confiance peut-être aussi. J’ai été beaucoup dans le doute, même si j’avais confiance en moi. J’ai été beaucoup placé, je savais que ça allait le faire à un moment donné. Il fallait juste attendre, être patient, et ça l’a fait sur ce Championnat. Désormais, il faut que j’arrive à gagner au niveau World Tour et j’espère le faire sur le Tour cette année”. Madouas : “Avant un maillot, je vise surtout une victoire d’étape sur le Tour” “Maintenant, il est évident que quand tu es face à de grands adversaires comme Wout Van Aert et Tadej Pogacar, c’est compliqué de les battre”, rappelle justement le Breton. Donc on est tout le temps derrière. Mais j’espère être devant à un moment donné. C’est clair que je ne le serai pas à toutes les courses, loin de là. Mais si je peux les battre une fois, puis ensuite une deuxième, pourquoi pas…” Et si ça pouvait être sur le Tour de France, paré du maillot bleu-blanc-rouge, nul doute que Valentin Madouas ne dirait pas non. Et Marc Madiot et public français non plus d’ailleurs. Championnats de France Toujours un coup d’avance, Gaudu en “kryptonite”… La masterclass de la Groupama-FDJ IL Y A 14 HEURES Championnats de France Alaphilippe, le jour sans : “La stratégie de vouloir l’isoler a fonctionné” IL Y A 16 HEURES
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