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VBO dénonce l’immobilisme de Vivaldi

VBO dénonce l’immobilisme de Vivaldi

Les chiffres économiques à court terme semblent toujours bons en Belgique, mais les tensions s’accumulent sous la ligne de flottaison, indique la FEB. “Nous manquons déjà d’investissements car le handicap salarial augmente.”

Pieter Timmermans, CEO de la Fédération des entreprises de Belgique (VBO), a comparé la situation de l’économie belge dans la présentation de son enquête semestrielle de conjoncture à un iceberg. Un iceberg avec une petite et belle partie blanche au-dessus de l’eau, et une partie dangereusement grande sous l’eau, avec laquelle nous menaçons d’entrer en collision, tout comme avec le Titanic. Ce qui ressort au-dessus de la ligne de flottaison, c’est ce qui va encore bien dans l’économie belge. Le pouvoir d’achat réel augmentera de 3,5 à 4 % cette année, des emplois seront créés, l’inflation baissera et la croissance économique sera plus élevée en Belgique que dans les autres pays. Mais c’est du court terme. Les politiciens semblent penser que tout va bien. En conséquence, ce gouvernement continue de reporter toute réforme sérieuse. C’est dangereux. La croissance actuelle a été dopée par des mesures de pouvoir d’achat qui coûtent de l’argent au gouvernement.

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Timmermans fait donc référence à ce qui se trouve sous la ligne de flottaison. « La dette publique continue d’augmenter, tandis que les taux d’intérêt augmentent. Pour 100 personnes qui quittent le marché du travail en raison de leur retraite, seuls 82 nouveaux arrivants sont disponibles. Et grâce à notre indexation automatique des salaires, la différence de coûts salariaux entre la Belgique et les pays voisins est passée de 10 à 15 %. Selon Timmermans, un an avant les élections, le gouvernement actuel ne semble pas se préparer à une réforme sérieuse du marché du travail, des retraites ou de la fiscalité. « Et quand ils font quelque chose, ça va dans la mauvaise direction. Elle éteint le feu avec de l’essence. La réforme fiscale devrait augmenter le pouvoir d’achat, qui augmente déjà considérablement. La réforme est financée par la compétitivité (entre autres en supprimant certaines mesures favorables aux entreprises, ndlr) pour l’affaiblir, alors qu’il se détériore déjà. Il craint que Vivaldi ne veuille également décerner à chaque parti un trophée, ce qui augmentera encore le déficit budgétaire.

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Pas de retour aux années 1970

Selon Timmermans, les conséquences se font déjà sentir. « Délocaliser des activités depuis la Belgique n’est plus un tabou pour les entreprises. J’entends des entreprises internationales dire qu’un investissement en Belgique est de moins en moins envisageable. Notre balance commerciale est également négative, ce qui signifie que nous transférons de la richesse vers des pays étrangers.

Il prévient que la Belgique risque de tomber dans le collimateur des marchés financiers en l’absence de réformes, surtout si nous entrons dans une période post-électorale difficile. « Les entreprises ne veulent absolument pas revenir aux années 1970, quand il y avait un grand immobilisme politique dans une période économique très difficile. Au cours de cette décennie, la dette nationale est passée de 30 à 130 %.

8,5 % de nouvelles constructions en moins cette année

Le nouveau bâtiment sera plus durement touché que prévu. Dans une nouvelle estimation, l’organisation sectorielle Embuild suppose que 8,5 % de nouvelles maisons en moins seront construites cette année. Pour les bâtiments non résidentiels (usines, bureaux), il s’agit d’une baisse de 3,3 %. Embuild voit deux raisons pour lesquelles la construction neuve décline si rapidement : la forte hausse des taux d’intérêt sur les prêts hypothécaires (de 1 % à 3,5 %), en plus de la prix des matériaux de construction, qui sont 35% plus élevés qu’avant corona. Pourtant, tout n’est pas catastrophique. Le marché de la rénovation augmenterait de 2,4 %. Les travaux d’infrastructure augmenteront l’année précédant les élections municipales et augmenteraient de 4,7 %. (dsc)

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2023-06-27 16:35:28
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