vente en friperie, dons à l’étranger, recyclage… Comment s’organise le tri des textiles à Emmaüs

vente en friperie, dons à l’étranger, recyclage… Comment s’organise le tri des textiles à Emmaüs

Seuls 15% des vêtements donnés à Emmaüs finissent en boutique. Pour valoriser les tonnes de textiles restantes, l’association a créé des plateformes de tri, dont une se trouve en Isère, avec pour objectif “le 100% recyclage”.

Ici, les vêtements arrivent en ballots. “Dans le jargon, on appelle ça l’écrémé”précise le directeur de l’entreprise Evira, Yannick Forestier. La “crème” se vend dans les boutiques de seconde main tenues par Emmaüs ou sur internet. Le reste s’amasse par tonnes dans ces entrepôts.

L’entreprise de Saint-André-le-Gaz, en Isère, hérite de 85 % des dons reçus par l’association fondée par l’abbé Pierre. Ses immenses hangars accueillaient autrefois les métiers à tisser produisant les carrés Hermès. Aujourd’hui, les employés d’Evira trient quotidiennement près d’une tonne de vêtements mis au rebut.

“Notre travail premier consiste à tout faire pour éviter que les vêtements partent en déchèterie”indique Yannick Forestier. “Notre objectif, c’est le 100 % recyclé.”

Plus d’une cinquantaine de catégories de textiles sont compactés puis expédiés à travers le monde pour des publics dans le besoin. Le reste est transformé en chiffons ou granulats pour le chauffage.

L’entreprise ne se contente pas de répondre aux exigences environnementales. Tous les salariés, une quarantaine, sont en réinsertion professionnelle comme Marie-Paule Lamotte, au poste de tri : “Il faut avoir de la motivation, aimer ce travail, pour le faire bien. Et moi, j’adore ce travail”sourit-elle.

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