LOS ANGELES (KABC) — Vous ne trouvez pas votre téléphone ou ne vous souvenez plus où vous avez garé votre voiture ? Ce n’est pas toujours un signe de vieillissement.
De nouvelles découvertes montrent que le vieillissement n’est qu’une petite partie des causes du déclin cognitif.
Dix millions de nouveaux cas de démence sont diagnostiqués chaque année, mais vous pourriez être surpris de voir quels autres facteurs de risque, en plus du vieillissement, jouent un rôle.
De nouvelles découvertes dans le Public Library Science Journal ont révélé que l’âge n’expliquait que 23% du déclin cognitif chez les 54 à 85 ans.
Dans les 77 % restants, d’autres facteurs, comme les niveaux de scolarité personnels et parentaux, la race, le revenu et la profession, ont joué un rôle plus important. La compréhension de ces causes donne aux scientifiques un aperçu des différents degrés de déclin cognitif dans des maladies telles que la démence et la maladie d’Alzheimer.
“Le plus dur avec la maladie d’Alzheimer, c’est que… c’est un déclin qui dure depuis des années”, a déclaré le Dr Sarah Kremen, neurologue comportementale au Centre Jona Goldrich de Cedars-Sinai pour la maladie d’Alzheimer et les troubles de la mémoire. “Pour certaines personnes, cela peut prendre cinq ou huit ans, pour d’autres, cela pourrait être 20.”
Des chercheurs de la Case Western Reserve University ont découvert que pour 1 000 personnes âgées atteintes de COVID-19, sept recevront un diagnostic de maladie d’Alzheimer d’ici un an.
C’est légèrement au-dessus du taux de diagnostic de 5 sur 1 000 pour les personnes âgées qui n’avaient pas de coronavirus.
Des chercheurs de l’Université du Missouri ont découvert que les patients atteints de pneumonie liée au COVID avaient un risque plus élevé de développer une démence.
Cependant, le COVID n’est pas le seul facteur de risque surprenant.
“Les deux tiers des patients atteints de la maladie d’Alzheimer ici aux États-Unis sont des femmes”, a noté le Dr Sepi Shokouhi, professeur adjoint de psychiatrie et de sciences du comportement au Vanderbilt Center for Cognitive Medicine.
Les scientifiques disent que ce n’est pas seulement parce que les femmes vivent plus longtemps que les hommes. Les chercheurs ont découvert qu’une protéine anormale liée à la démence était plus répandue dans le cerveau des femmes.
“Je peux prédire que le sexe sera plus fortement intégré dans la future médecine de précision dans la maladie d’Alzheimer”, a déclaré Shokouhi.
De plus, des études montrent que la prise d’un médicament anticholinergique, comme le Benadryl ou la clozapine, pendant trois ans ou plus était associée à un risque de démence 54 % plus élevé.
D’autres facteurs contribuant au déclin cognitif comprennent l’obésité, le tabagisme et les maladies chroniques. Il y a des choses que vous pouvez faire pour réduire votre risque qui ont beaucoup d’impact.
Le simple fait de marcher peut réduire votre risque de démence.
Les chercheurs ont découvert que marcher 4 000 pas par jour réduit votre risque de démence de 25 %, tandis qu’atteindre 10 000 pas par jour le réduit de 50 %.
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