Véronique Béliveau de retour sur scène pour la Nuit de la déprime

Quelques mois après avoir annoncé sa retraite du métier de chanteuse, Véronique Béliveau s’apprête à reprendre le micro le temps d’une soirée. Elle montera sur scène lundi dans le cadre de la quatrième édition de La nuit de la déprime au Théâtre St-Denis de Montréal.

Lancée en 2020, la traditionnelle Nuit de la déprime a un but: secouer les blues de janvier qui en assène plus d’un au retour des Fêtes. Réunissant plus d’une quinzaine d’artistes sous l’égide de Christian Bégin, le spectacle se veut ainsi un pied de nez au Lundi bleujournée la plus déprimante de l’année que certains placent le troisième ou quatrième lundi de janvier.

Pour cette nouvelle édition, Véronique Béliveau croisera des pairs de différents horizons sur scène; France Castel, Anne Dorval, Laurent Paquin, Guylaine Tanguay, Gisèle Lullaby, Marie-Eve Janvier et Pierre Flynn ne sont que quelques-unes des personnalités ayant accepté l’invitation de Christian Bégin.

«C’est une grande fête; on est plusieurs chanteurs et artistes de milieux différents qui se rassemblent pour partir l’année dans le bonheur. On chante des chansons déprimantes – c’est le concept –, mais ça devient souvent loufoque. On m’a promis une soirée très excitante, alors je ne pouvais pas refuser cette occasion-là», raconte la chanteuse.

Loin des scènes

Celle qui a été érigée au rang d’icône de la musique pop dans les années 1970 et 1980 avec les titres Transit, Cover Girl (Cache ton cœur) ou encore Fais un pas vers moi s’est fait plus discrète dans les dernières années, réduisant au strict minimum ses prestations publiques. Elle a fait le choix de travailler à l’ombre des projecteurs aux côtés de son conjoint, Josélito Michaud, pour la boîte de production de celui-ci.

À l’instar de La nuit de la déprime, les rares occasions où on a pu l’entendre chanter ont été le fruit d’invitations qu’elle ne pouvait «tout simplement pas refuser». Un exemple? Chanteurs masqués, où elle a revisité les titres de Lady Gaga, Pat Benatar ou encore Miley Cyrus incognito, sous son costume de luciole en 2022.

«C’était tout un trip! J’ai eu l’impression de retomber en enfance. On n’a pas l’occasion de faire ce genre de performance nulle part ailleurs. J’ai eu un plaisir fou, ça a été une expérience extraordinaire», laisse-t-elle tomber.

Assez pour lui donner le goût de reprendre sa carrière de chanteuse? Pas exactement.

«Chaque fois que je chante, je suis convaincue que c’est la dernière fois que je le fais. Je suis contente, j’aime l’expérience, mais le métier de chanteuse ne me manque pas. Je ne pense pas que je serais capable de le faire aujourd’hui avec les réseaux sociaux; tout le monde a toujours un commentaire à faire. Je suis rendue ailleurs», avance-t-elle.

Les dernières aventures de Thao

Véronique Béliveau n’a toutefois pas laissé son côté créatif de côté. Désormais auteure, elle vient tout juste de mettre le point final au troisième tome de sa série jeunesse mettant en vedette Thao, une jeune héroïne vietnamienne inspirée de sa fille. Si aucune date de sortie n’a encore été fixée, le lancement devrait se faire plus tard cette année.

«On est en train de finaliser les illustrations. J’ai bouclé la boucle des aventures de Thao, ça devrait être disponible bientôt», avance-t-elle.

• La nuit de la déprime aura lieu lundi dès 19h30 au Théâtre St-Denis. Les profits du spectacle seront remis à la Fondation Ronald-Denis, qui œuvre à aider les personnes souffrant d’obésité massive et qui souvent sont affectées également par la dépression.