Vers un diagnostic plus rapide de la maladie de Charcot grâce à l’électroencéphalographie

Vers un diagnostic plus rapide de la maladie de Charcot grâce à l’électroencéphalographie

La maladie de Charcot est souvent difficile à diagnostiquer. La sclérose latérale amyotrophique actuellement conduit au décès dans les 3 à 5 ans suivant le diagnostic. Une étude publiée cette semaine suggère que l’utilisation de l’électroencéphalographie pourrait permettre un diagnostic plus rapide.

Vers un meilleur diagnostic de la maladie de Charcot? Aussi appelée sclérose latérale amyotrophique (SLA), elle touche environ 1 000 nouvelles personnes chaque année en France, selon l’Institut du Cerveau, un centre de recherche.

Comme l’explique l’Inserm dans un communiqué ce jeudi 14 mars, “le diagnostic de la SLA est difficile à poser”. Cela est dû au fait que cette maladie neurodégénérative peut se manifester de différentes manières au début et qu’il “n’existe pas de biomarqueur spécifique de la maladie”, selon l’Inserm. Une fois diagnostiquée, cette maladie grave et handicapante peut conduire au décès en trois à cinq ans.

Des chercheurs du Centre de recherche en biomédecine de Strasbourg (Inserm-Université de Strasbourg), de l’Université Ludwig Maximilian à Munich, du CNRS et de Sorbonne Université ont voulu tester l’efficacité de l’électroencéphalographie dans le diagnostic de la maladie de Charcot. Les résultats de cette étude ont été publiés dans une étude mercredi dans la revue Science Translational Medicine.

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Un futur outil pronostic?

Ils ont montré que chez les humains et les animaux atteints de la maladie de Charcot, l’interaction entre deux types d’ondes cérébrales avec des amplitudes et des fréquences différentes est “atypique”, explique l’Inserm.

“Non seulement ce déséquilibre a été retrouvé chez tous les sujets testés, mais les scientifiques ont aussi montré que plus les symptômes de la maladie progressent, plus ce déséquilibre est important”, ajoute l’institut.

En outre, l’électroencéphalographie consiste à détecter l’activité électrique du cerveau en enregistrant ses ondes. “Si ces premiers résultats se confirmaient, l’électroencéphalographie pourrait devenir un outil pronostic pour les patients déjà diagnostiqués, pour évaluer par exemple la réponse à un traitement médicamenteux, voire même pour un diagnostic en cas de symptômes évocateurs de la maladie”, déclare l’Inserm dans son communiqué.

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2024-03-14 17:26:24

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