Vers une charte financière plus équitable – Journal économique

Vers une charte financière plus équitable – Journal économique

2023-06-24 20:28:12

La rencontre d’une quarantaine de chefs d’État et de gouvernement à Paris lors d’un sommet pour un “nouveau pacte financier mondial” à l’initiative de la présidence du gouvernement français signifie beaucoup pour le monde, car le sommet cherche finalement à poser les pierre angulaire d’un nouveau système financier mondial permettant aux pays en développement de faire face aux conséquences du changement climatique et de lutter contre la pauvreté. Et lever des « financements privés » pour aider les pays pauvres. Parmi les participants les plus éminents à ce sommet, le prince Muhammad bin Salman, prince héritier et Premier ministre, qui dirigeait la délégation de l’Arabie saoudite, qui représente un poids et un prestige dans l’économie internationale, ainsi que des représentants d’institutions financières internationales, des chefs de des institutions et des entreprises du secteur privé du monde entier, ainsi que des organisations de la société civile étaient présentes pour participer au sommet, une manifestation mondiale pour tenter de remodeler le système économique mondial.
L’importance du Sommet de Paris découle des mouvements passés et actuels visant principalement à changer le modèle financier mondial actuel, qui, selon beaucoup, n’est plus valable après plus de sept décennies de son adoption. En effet, Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, n’a cessé d’appeler à une discussion sur la transition vers un nouveau système financier, ainsi qu’un certain nombre de dirigeants influents sur la scène mondiale, menés par le président français Emmanuel Macron, qui a initié ce sommet décisif. Il ne fait aucun doute que la transformation recherchée par certains acteurs influents prend en compte un point important qui tourne autour de la lutte contre les conséquences du changement climatique et la lutte contre la pauvreté. En d’autres termes, il doit y avoir justice dans le traitement des pays pauvres ou qui languissent sous le seuil de pauvreté, dans la stratégie des transformations financières, climatiques, économiques et sociales.
Un sommet pour un “nouveau pacte financier”, qui vise aussi avant tout à changer les règles sur lesquelles se fondaient le Fonds monétaire international et la Banque mondiale. Même le secrétaire général des Nations unies estime que les règles d’allocation des fonds selon ces deux organisations sont “immorales”. Toutes ces transformations semblent justifier la nécessité de rechercher un choc financier public, et qu’il y ait des voies larges pour les financements privés. Il ne fait aucun doute que ces tendances ne se limitent pas à une courte période de temps, mais peuvent s’étendre jusqu’à la fin du siècle actuel, sur la base que les règles de Bretton Woods, qui ont lancé le concept financier mondial actuel au lendemain de la guerre mondiale II, ne sont plus d’application.
Les nouvelles transformations qui devraient être acceptées par les pays les plus influents incluent tout, ce qui signifie que cela prend plus de temps, beaucoup d’ouverture et de nombreux outils qui peuvent faire avancer la roue de la transformation. La question de la réforme des banques multilatérales de développement est cruciale, mais elle a besoin d’une impulsion rapide, en particulier à la lumière de la baisse des niveaux de développement dans de nombreux pays pauvres, et ceux décrits comme les plus pauvres. Le nouveau pacte financier mondial, en projet ou en préparation, fait face à une crise. S’il parvient à la résoudre, il réalisera des sauts quantiques, qui sont ceux liés aux dettes accumulées des pays en développement. Ce point est un frein à la croissance dans ces pays. Les effets de ces dettes sont apparus clairement au lendemain du déclenchement de la pandémie de Corona, en plus des coûts élevés de leur service, en raison des augmentations successives de la valeur des devises fortes, en particulier du dollar.
La transformation peut être réalisée grâce à une série d’initiatives essentielles, dont la principale consiste à fournir les outils nécessaires pour aider le secteur privé à l’intégrer profondément dans la stratégie de développement durable des pays à faible revenu. C’est la base de la participation de toutes les forces économiques au développement, ainsi qu’à la réalisation de gains financiers. Cela s’ajoute à la nécessité de financer les technologies vertes, qui sont devenues partie intégrante du développement souhaité dans les pays en développement en général. La transition vers un nouveau pacte financier mondial nécessite beaucoup de travail et de coopération, et des visions avancées qui simulent les événements à venir sur la scène internationale en général.
La question ne se limite plus à fournir une aide ou des prêts à taux d’intérêt élevé aux pays qui cherchent à atteindre un développement proportionné à leurs besoins, mais plutôt à la participation de tous les outils, secteurs et idées économiques qui permettent d’atteindre le prochain cap du système financier mondial, loin du système qui a suivi la Seconde Guerre mondiale. Le moment est venu de mettre en place des propositions de réforme claires, suffisamment ambitieuses et donnant au monde un réel espoir pour l’avenir. Par conséquent, les participants à ce sommet doivent proposer des plans concrets pleinement ambitieux, mais aussi réalistes et pratiques.



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